Donne-moi à boire
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 Samedis 13 mars 2010

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Samedis 13 mars 2010 Empty
MessageSujet: Samedis 13 mars 2010   Samedis 13 mars 2010 EmptySam 13 Mar - 6:20

Les fils d'Israël se disaient entre eux : « Allons ! Revenons au Seigneur ! C'est lui qui nous a cruellement déchirés, c'est lui qui nous guérira ; lui qui nous a meurtris, il pansera nos blessures.
Après deux jours il nous rendra la vie, le troisième jour il nous relèvera et nous vivrons en sa présence
.
Efforçons-nous de connaître le Seigneur ; sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore, elle sera bienfaisante pour nous comme l'ondée, comme les pluies de printemps qui arrosent la terre. »
Et Dieu répondit : «Que vais-je te faire, Éphraïm ? Que vais-je te faire, Juda ? Votre amour est fugitif comme la brume du matin, comme la rosée qui s'évapore à la première heure.
Voilà pourquoi je vous ai frappés par mes prophètes, je vous ai massacrés par les paroles de ma bouche.
Car c'est l'amour que je désire, et non les sacrifices, la connaissance de Dieu, plutôt que les holocaustes.» (Os 6,1-6)

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.(Ps 50, 19)


Acclamation : Aujourd'hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur. (Ps 94, 8 )

Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.'
Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !'
Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »



"Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain."

Oh lala! Quelle prière de suffisance, et quel bienfait pourrait-on en retirer avec un cœur brisé? Et encore moins avec un cœur qui est loin de sa réalité personelle. Quelle différence avec cet autre prière dans la conscience de notre extrême indigence, et quel bienfait:

"Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !"

Si dans le 1er texte Osée dit que le Seigneur nous a meurtri, moi, je trouve que la vue de ma pauvreté me meurtrie davantage, en tout cas pour moi et ce que j'en ai conscience, et mon retour au Seigneur dans cette prière du pauvre, m'apaise et me guéri.

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Stéphane

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MessageSujet: Re: Samedis 13 mars 2010   Samedis 13 mars 2010 EmptySam 13 Mar - 13:01

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 18,9-14.
Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne. '
Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! '
Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »

De fait, certains hommes sont intimement convaincus d'être justes. Ils ont cette conviction qui souvent provient souvent de la naissance dans un milieu favorisé; il s'agit d'hommes et de femmes qui ont grandi sans jamais rencontrer de vraies contradictions. Ils ne sont pas mauvais, mais leur défaut c'est qu'ils ne sont pas bons non plus - ils sont demeurés à mi-chemin, ils n'ont pas eu de choix difficiles, d'engagements qui font peur ou souffrir. S'ils ont rencontré des malheurs, cependant même le malheur, dans leur milieu, est encadré des meilleurs usages en ce monde. En bonne santé, riches, de bonne éducation... mon vieux confesseur me fit un jour une blague à leur sujet en me disant : "Vous ne vous souvenez donc pas de de la béatitude « Beati Bene Nati » ? Et je n'osais rien dire...

Quoi qu'il en soit, le jeune homme riche fait partie de ces « justes-selon-le-monde » Les commandements de la Bible, bien sûr, il les a gardés depuis son enfance ! N'est-ce pas tout naturel ? Mais le Seigneur lui propose un défi à la hauteur de sa bonne compréhension : « Vends tout ce que tu as, partage avec les pauvres, puis viens et suis-moi »... Dans la parabole d'aujourd'hui, je crois voir le jeune homme riche qui a vieilli... Il est demeuré dans les principes fondamentaux de sa famille, de sa classe, de son rang social et c'est -presque- en toute bonne foi qu'il dit à Dieu « Bien sûr, Tu m'as fait meilleur que ce publicain ! » Car, en réalité, comment pourrait-il se représenter un Dieu qui ne bénirait pas la grande dignité dans laquelle il a toujours vécu ?... c'est impensable ! Donc, même la religion est de son côté !

Ces « Bienheureux Bien-Nés » nous en connaissons tous. On ne saurait manquer de les connaître de toute façon... Mais le Seigneur préfère la prière de celui qui se sait pauvre et indigent, malade jusque dans son âme et qui vient gémir dans le temple en se demandant même s'il a bien le droit d'y venir !

« Qui s'élève sera abaissé »... renvoie bien à cette tirade contre les Pharisiens : «Aussi longtemps que vous dîtes : nous voyons, votre péché demeure ! » A l'inverse, « Qui s'abaisse sera élevé... » correspond tout à fait à la recommandation aux disciples: « Celui qui veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur... car le Fils de l'homme est venu, non pour être servir, mais pour servir »..
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