Dimanche le 13 décembre 2009

Messages : 4609 Date d'inscription : 23/10/2008

Pousse des cris de joie, fille de Sion ! Éclate en ovations, Israël ! Réjouis-toi, tressaille d'allégresse, fille de Jérusalem !
Le Seigneur a écarté tes accusateurs, il a fait rebrousser chemin à ton ennemi. Le roi d'Israël, le Seigneur, est en toi. Tu n'as plus à craindre le malheur.
Ce jour-là, on dira à Jérusalem : « Ne crains pas, Sion ! Ne laisse pas tes mains défaillir !
Le Seigneur ton Dieu est en toi, c'est lui, le héros qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour ; il dansera pour toi avec des cris de joie, comme aux jours de fête. » (So 3, 14-18)

Et si cette Parole se gravait en nous par l'expérience, nous aurions à vivre, peut-être les accusations, ou la crainte d'un malheur jusqu'à se qu'on se sente défaillir presque, pour entendre ces mots réconfortants, si non de nos oreilles, du moins, de sentir que ce texte a pu aussi être écrit un moment pour soi. Au point d'en avoir la certitude presque Que Dieu nous a fait échapper à quelque chose de grave, mais que tout ce calme à présent et qu'on a plus qu'à rassurer son âme, et à fêter l'Amour que Dieu nous porte, son salut. Je sais qu'il y a aussi quelque chose comme ça de notre salut, mais il y a tant et tant de petits saluts qu'il peut encore opérer dans nos vies, mais pour en être conscient, il faut avoir tant soit peu connu la peur. Tien comme pour quelqu'un jouissant d'une santé immérité, je veux dire qu'il ne fait rien pour ça et bon que c'est le dernier de ses soucis. Arrive la maladie, alors quand il retrouve la santé, elle deviens subitement précieuse, d'autant plus qu'elle aura été difficile à acquérir, ou que le combat contre la maladie aura été intense. Et si tout ces petits combats de notre vies seraient là aussi et encore pour nous refaire apprécier le grand combat de notre vie, de notre salut, celui qui nous a vu un jour, nous tourner vers la grâce, et celui qui nous porte secours. Ils ont biens leurs raisons certes ces mauvais jours, mais le plus souvent celle-ci restes inconnu à notre raison. Comme un jour de pluie, on peut juste penser, que comme pour celle-ci pour la nature, nous en avions besoin, et d'apprécier à nouveau le soleil, avec plus de joie encore qu'auparavant.

Messages : 4609 Date d'inscription : 23/10/2008

Frères, soyez toujours dans la joie du Seigneur ; laissez-moi vous le redire : soyez dans la joie.
Que votre sérénité soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche.
Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, dans l'action de grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes.
Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, gardera votre cœur et votre intelligence dans le Christ Jésus.
(Ph 4, 4-7)

Une joie recouvrée comme une flamme qu'on a à entretenir, le Seigneur est proche, à nous de l'être aussi, et de rester en dialogue avec Lui dans ce qu'on vie, nous verrons encore bien plus tout au long du chemin. Puis cela m'a refait penser à ce verset:

"Jésus reprend : « Je te dis que je t'ai vu sous le figuier, et c'est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »" (Jn - 1 : 50)

Messages : 4609 Date d'inscription : 23/10/2008

R/ Laissons éclater notre joie : Dieu est au milieux de nous.
Voici le Dieu qui me sauve :
j'ai confiance, je n'ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ;
il est pour moi le salut. (Isaïe 12,2)

Que de suite à la joie du texte, pour ce Dieu qui nous sauve.

Messages : 4609 Date d'inscription : 23/10/2008

"Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu.
Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas. »
Par ces exhortations et bien d'autres encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle."
(De Lc 3, 10-18)

C'est plongés dans nos nuits profonde avec l'Esprit Saint que nous pouvons nous départir de ce qui nous encombre encore.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 3,10-18.
Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? »
Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu'il partage avec celui qui n'en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu'il fasse de même ! »
Des publicains (collecteurs d'impôts) vinrent aussi se faire baptiser et lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit : « N'exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
A leur tour, des soldats lui demandaient : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites ni violence ni tort à personne ; et contentez-vous de votre solde. »
Or, le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n'était pas le Messie.
Jean s'adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l'eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu.
Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas. »
Par ces exhortations et bien d'autres encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

Voici donc la foule de ces « violents » qui vont s’emparer du Royaume des cieux avant même l’apparition de Jésus au milieu d’eux, lors de son baptême. Que demandent-ils à Jean ? Quelles sont leurs préoccupations ? Certainement pas des points de la Loi qui leur semblent obscures, ni quels rites ils doivent suivre ! Ils ont bien compris le message de Jean, ils ressentent désormais la nécessité d’un repentir, d’une « réparation ». Et Jean leur donne des directives simples adaptées à leur situation.

C’est le début avant le début, le commencement avant l’ouverture. Comme on voit, dans une salle de concert, les violonistes accorder leurs instruments avant l’arrivée du chef d’orchestre. C’est une joyeuse cacophonie qui précède une interprétation de haut niveau, dirigée par un maître. N’est-ce pas l’image qui transparaît dans cet Evangile ? De fait, le chef d’orchestre va venir, sa baguette est comme une pelle à vanner… Pourquoi cette dureté dans la bouche du baptiste ? C’est qu’il annonce le point de rupture entre ceux qui croient se sauver par le respect extérieur d’une foule de prescriptions, alors que le salut vient pour ceux et celles dont le cœur change et qui sont disposés à aimer.

Je trouve très belle cette comparaison : je vous baptise dans l’eau (je vous « lave la tête »), tandis que Lui, le Messie, vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Car le Christ vient pour jeter l’Amour sur la terre – non comme l’eau d’une fontaine, mais comme un incendie qui se propagera partout… et plus rien, désormais, ne sera comme avant, car l’époque des religions idolâtres est achevée. Aujourd’hui, on entend dire que l’ère chrétienne s’achève – cependant, même les pires ennemis de l’Eglise sont incapables de se doter d’une échelle de valeurs à laquelle le peuple puisse adhérer. Leurs paroles n’atteignent pas le cœur des hommes, mais uniquement leur intelligence, en sorte qu’elles sont toutes vouées au silence – car en dehors de l’Amour, toute compréhension et toute explication de l’univers et de l’homme… finissent dans les tiroirs. Mais celui qui aime, celui-là est déjà établi dans la Vie.

Messages : 4609 Date d'inscription : 23/10/2008

Et celui qui aime accompli toute la loi, et même plus encore comment l'accomplir sans amour, et sans d'abord recevoir l'Amour du Christ? Comment nous même arriver à aimer comme la loi demande, car on ne donne que ce que l'on a et celui qui n'a jamais reçu l'Amour, que peut-il donc donner, si non, le trop vide béant de son cœur, qui ne peu donner que son contraire.

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