Samedi 3 avril 2010 Le samedi saint - Dimanche de Pâques : Veillée Pascale

« Pourquoi crier vers moi ? Ordonne aux fils d’Israël de se mettre en route!
Toi, lève ton bâton, étends le bras contre la mer, fends-la en deux, et que les fils d'Israël pénètrent dans la mer à pied sec.
Et moi, je vais endurcir le cœur des Égyptiens : ils pénétreront derrière eux dans la mer ; je triompherai, pour ma gloire, de Pharaon et de toute son armée, de ses chars et de ses guerriers.
Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur, quand j'aurai triomphé, pour ma gloire, de Pharaon, de ses chars et de ses guerriers. »

L'ange de Dieu, qui marchait en avant d'Israël, changea de place et se porta à l'arrière. La colonne de nuée quitta l'avant-garde et vint se placer à l'arrière,
entre le camp des Égyptiens et le camp d'Israël. Cette nuée était à la fois ténèbres et lumière dans la nuit, si bien que, de toute la nuit, ils ne purent se rencontrer.


« Fuyons devant Israël, car c'est le Seigneur qui combat pour eux contre nous ! »

« Étends le bras contre la mer : que les eaux reviennent sur les Égyptiens, leurs chars et leurs guerriers ! »

Israël vit avec quelle main puissante le Seigneur avait agi contre l'Égypte. Le peuple craignit le Seigneur, il mit sa foi dans le Seigneur et dans son serviteur Moïse.
Alors Moïse et les fils d’Israël chantèrent ce cantique au Seigneur.
(De Exode 14,15-31.15,1. )

Ma force et mon chant, c'est le Seigneur : il est pour moi le salut. Il est mon Dieu, je le célèbre
( Exode 15,2 )

si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne. (De Romains 6,3-11. )

les textes complets sur ce lien

Le premier verset m'a fait penser à ceci:

Des pas de foi parfois nous sont demandés dans nos vies.

Puis la suite a fait monter en moi ces versets:

• L'ange du Seigneur campe alentour de ceux qui le craignent.
  
• Mon ange marchera devant toi, et il tracera le chemin.
  
• Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous.
  
• Attends le Seigneur Israël, soit fort et prend courage, attend le Seigneur.
  
• J'en suis sûre, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants.
  

(uniquement cités de mémoire)

si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne. (De Romains 6,3-11. )

Cela me fait penser encore à ceci:

Et si tout ce que nous vivons que nous trouvons tellement difficile que nous avons peine à saisir, n'était qu'à cause de cela, n'y trouverions nous pas un certain réconfort?

Un verset monte encore en moi:

22 Moi, stupide, comme une bête, je ne savais pas, mais j'étais avec toi.
23 Moi, je suis toujours avec toi, avec toi qui as saisi ma main droite.
24 Tu me conduis selon tes desseins ; puis tu me prendras dans la gloire. (Du Psaume 72)

Seigneur, donnes-nous de ne jamais désespérer dans les passages qui me sont demandés dans ma vie, donnes-moi de croire que tu est toujours avec moi, même quand je ne sais plus rien.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 24,1-12.
Le premier jour de la semaine, de grand matin, les femmes se rendirent au sépulcre, portant les aromates qu'elles avaient préparés.
Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.
Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.
Elles ne savaient que penser, lorsque deux hommes se présentèrent à elles, avec un vêtement éblouissant.
Saisies de crainte, elles baissaient le visage vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ?
Il n'est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu'il vous a dit quand il était encore en Galilée :
'Il faut que le Fils de l'homme soit livré aux mains des pécheurs, qu'il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite. ' »
Alors elles se rappelèrent ses paroles.
Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.
C'étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres.
Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas.
Pierre cependant courut au tombeau ; mais en se penchant, il ne vit que le linceul. Il s'en retourna chez lui, tout étonné de ce qui lui était arrivé.

N'est-il pas étonnant que Pierre, que le Christ a choisi pour guider son peuple, demeure dans l'incompréhension, avec les autres disciples ?
Les propos des femmes leur semblent délirants, bien qu'elles soient nombreuses à dire la même chose. y a-t-il donc tant de surdité masculine aux choses d'en-haut ? J'ai fini par cesser de m'interroger à ce sujet, tant les femmes sont toujours plus présentes dans les toutes les assemblées dans l'Eglise. Ne sont-elles pas aussi plus disposées à la mystique que les hommes ? Il suffirait de faire un comptage pour en avoir une idée plus claire.

En tout cas, c'est le matin de Pâques. Jour rayonnant, le premier jour de la nouvelle humanité. !Je songeais à cela, hier soir, tandis que je ressentais en moi ces effets de manque qui précèdent une nouvelle délivrance. Depuis le début du carême, je me suis en effet rendu compte que le Seigneur me donne à vivre un nouveau sevrage: désormais, je n'aurai plus besoin des benzodiazépines et autres "édulcorants" (alcool, par exemple) pour supporter l'angoisse devant le monde.

Depuis que le Seigneur m'a délivré de la tabagie, il y a six ans, Je sais que je suis un autre homme: l'Etienne qui fumait avait été remodelé en un Etienne non-fumeur, et les sensations éprouvées durant ce passage (traduction du mot Pâques) étaient bien celles-là. Je parviens en cette veille de Pâques à ce moment du sevrage où il suffit que je me laisse faire : la souffrance est là, mais la Joie vient. Ce qui change, c'est la durée: pour le tabac, il n'a suffit que de quelques heures durant lesquelle la joie fut si forte que j'aurais bien voulu recommencer (!) - tandis que cette fois, je dois patienter plus longuement. Néanmoins, après avoir prié longuement, j'ai effectué une recherce sur mon moteur biblique, en tapant le mot "maladie" et j'ai trouvé cette réponse : "Le Seigneur te délivre de tous tes péhés et de toutes tes maladies" - c'est le troisième verset du Psaume 103. Un vendredi saint, en terminant une journée difficile, sombre et pluvieuse, quel éclat de lumière !

Evidemment, je sais que la plupart ne croient pas que ces "coïncidences" soient révélatrices - mais pour ma part, je sais que telle est l'oeuvre de la Providence divine. Aujourd'hui, je laisse ce témoignage très personnel en guise de partage, car je voudrais poser la question:
que vous a apporté cette Pâques 2010 ?

Citation :

N'est-il pas étonnant que Pierre, que le Christ a choisi pour guider son peuple, demeure dans l'incompréhension, avec les autres disciples ?
Les propos des femmes leur semblent délirants, bien qu'elles soient nombreuses à dire la même chose. y a-t-il donc tant de surdité masculine aux choses d'en-haut ? J'ai fini par cesser de m'interroger à ce sujet, tant les femmes sont toujours plus présentes dans les toutes les assemblées dans l'Eglise. Ne sont-elles pas aussi plus disposées à la mystique que les hommes ? Il suffirait de faire un comptage pour en avoir une idée plus claire.

Peut-être la plus grande facilité que nous avons, à suivre notre cœur, évidemment sans tout comprendre, mais cela n'est que supposition, mais je me suis souvent battu contre ma tête alors que j'étais en chemin, alors ça me donne à penser.

Quand à savoir ce que nous a apporté cette Pâque 2010, sûrement ce que nous avions le plus besoin. et l'exsultet de la veillée pascale en donne un écho:

Citation :

Merveilleuse condescendance de ta grâce imprévisible choix de ton Amour: pour racheter l'esclave, tu livres le Fils. Il fallait le péché d'Adam que la mort du Christ abolit. Heureuse était la faute qui nous valut pareil rédempteur, car le pouvoir sanctifiant de cette nuit chasse les crimes et lave les fautes, rends l'innocence au coupables et l'allégresse aux affligés. Ô nuit de vrai bonheur, nuit ou le ciel s'unit à la terre, ou l'homme rencontre Dieu.

Ce passage m'avait touché hier soir aussi avais-je décidé de le retrouver, mais je ne savais pas qu'il pourrait faire parti de mon partage, chose que je sais et crois, c'est bien que cela fut fait cette nuit, Dieu a parlé au cœur de chacun en faisant se lever un jour nouveau dans leur ténèbres.