Donne-moi à boire
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 17ème dimanche du Temps Ordinaire, 28 juillet 2013

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17ème dimanche du Temps Ordinaire, 28 juillet 2013  Empty
MessageSujet: 17ème dimanche du Temps Ordinaire, 28 juillet 2013    17ème dimanche du Temps Ordinaire, 28 juillet 2013  EmptyDim 28 Juil - 4:38

« Comme elle est grande, la clameur qui monte de Sodome et de Gomorrhe ! Et leur faute, comme elle est lourde ! Je veux descendre pour voir si leur conduite correspond à la clameur venue jusqu'à moi. Si c'est faux, je le reconnaîtrai. »

Oserai-je parler encore à mon Seigneur ?
(De Gn 18, 20-32)

Ce qui me frappe dans les deux passages de la Genèse, c'est le fait que le Seigneur vérifie, à ce qu'il perçoit de loin.

Aussi ce que j'ai entendu de cet homélie, c'est le fait que Abraham parle à Dieu dans sa prière, il reviens à la charge, insiste, il persévère. Ça m'a fait prier, et demander pardon à Dieu pour mes manques de persévérance, et d'insistance, et repasser au Seigneur, toutes les causes qui me tiennent à coeur.

tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
(Du Ps 137)

Ce passage me rappelle que Dieu entend ce que je Lui dit, et que si je chante ses louanges, je le fais en présence des anges.

Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.
(Du Ps 137)

Ici un verset à répéter avec foi pour le voir se réaliser, s'actualiser.

Si je marche au milieu des angoisses, tu me fais vivre,
ta main s'abat sur mes ennemis en colère.
(Du Ps 137)

Qu'il est bon pour nous d'avoir le Seigneur comme abri en ces jours d'angoisse.

«moi, je vous l'affirme : même s'il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu'il lui faut.»(De Lc 11, 1-13)

Moi ce passage me dit que Dieu veux qu'on ne se gène pas avec Lui de Lui demander. Et de dire ça, bien ça me refait faire le lien avec la deuxième lecture en (Col 2, 12-14), et ce passage particulièrement me parle de la raison encore pour laquelle on ne devrais pas se gêner avec Lui, à cause de notre condition: Il a supprimé le billet de la dette qui nous accablait depuis que les commandements pesaient sur nous : il l'a annulé en le clouant à la croix du Christ. On a donc plus de raison de ne pas nous adresser à Lui, parce que quand on est en dette avec quelqu'un et qu'on a pas de quoi le rembourser, on craint de le rencontrer, ou même de lui parler, de peur de nous faire rappeler notre dû. Mais ici plus de crainte à ce propos, la dette est supprimé.
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Stéphane

Stéphane


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17ème dimanche du Temps Ordinaire, 28 juillet 2013  Empty
MessageSujet: La prière du Notre Père   17ème dimanche du Temps Ordinaire, 28 juillet 2013  EmptyDim 28 Juil - 8:36

Dix-septième dimanche du temps ordinaire

Livre de la Genèse 18,20-32.
Les trois visiteurs d'Abraham allaient partir pour Sodome.
Je veux descendre pour voir si leur conduite correspond à la clameur venue jusqu'à moi. Si c'est faux, je le reconnaîtrai. »
Les deux hommes se dirigèrent vers Sodome, tandis qu'Abraham demeurait devant le Seigneur.
Il s'avança et dit : « Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le pécheur ?
Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville. Vas-tu vraiment les faire périr ? Est-ce que tu ne pardonneras pas à cause des cinquante justes qui sont dans la ville ?
Quelle horreur, si tu faisais une chose pareille ! Faire mourir le juste avec le pécheur, traiter le juste de la même manière que le pécheur, quelle horreur ! Celui qui juge toute la terre va-t-il rendre une sentence contraire à la justice ? »
Le Seigneur répondit : « Si je trouve cinquante justes dans Sodome, à cause d'eux je pardonnerai à toute la ville. »
Abraham reprit : « Oserai-je parler encore à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre ?
Peut-être, sur les cinquante justes, en manquera-t-il cinq : pour ces cinq-là, vas-tu détruire toute la ville ? » Il répondit : « Non, je ne la détruirai pas, si j'en trouve quarante-cinq. »
Abraham insista : « Peut-être en trouvera-t-on seulement quarante ? » Le Seigneur répondit : « Pour quarante, je ne le ferai pas. »
Abraham dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère, si j'ose parler encore : peut-être y en aura-t-il seulement trente ? » Il répondit : « Si j'en trouve trente, je ne le ferai pas. »
Abraham dit alors : « Oserai-je parler encore à mon Seigneur ? Peut-être en trouvera-t-on seulement vingt ? » Il répondit : « Pour vingt, je ne détruirai pas. »
Il dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère : je ne parlerai plus qu'une fois. Peut-être en trouvera-t-on seulement dix ? » Et le Seigneur répondit : « Pour dix, je ne détruirai pas la ville de Sodome. »



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,1-13.
Un jour, quelque part, Jésus était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples. »
Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : 'Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.
Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation. ' »
Jésus leur dit encore : « Supposons que l'un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : 'Mon ami, prête-moi trois pains : un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir. '
Et si, de l'intérieur, l'autre lui répond : 'Ne viens pas me tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain',
moi, je vous l'affirme : même s'il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu'il lui faut.
Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s'ouvre.
Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un poisson ?
ou un scorpion, quand il demande un œuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »


Cy Aelf, Paris

Lorsque l'on relit la première lecture, on se dit que la ville de Sodome eût pu être épargnée, si Abraham s'était montré encore plus insistant. Serait-il descendu à un seul juste parmi tous les pécheurs de Sodome, que Dieu eût renoncé. Non pas qu'un seul juste parmi tous aurait racheté les autres, mais simplement parce que Dieu aurait changé son projet. Ce qu'Il fit lorsqu'il envoya Jonas à Ninive. Quelle patience d'abord, puisqu'il fallut d'abord convertir Jonas, mais encore: quelle promptitude à renoncer au juste châtiment !

Eh bien, il semble que ce pouvoir sur la toute-puissance même de Dieu, il nous a été accordé à tous et à toutes dans la prière du notre Père, pour peu que nous soyons sincères - et que nous ayons foi en Lui.

C'est bien moi qui écris ces lignes, moi qui ai cru si longtemps que Dieu n'exauçait pas mes prières mais me gardait prisonnier d'elles - dans la langueur d'une souffrance intime. Mais bien sûr, c'était moi qui me trompait, c'était bien moi qui n'osait pas parler à Dieu clairement et qui restait dans un calcul - commme Abraham: il passe de cinquante à quarante-cinq justes et réduit peu à peu le nombre jusqu'à demander le pardon de tous pour dix justes qui seraient dans Sodome.  Je crois sincèrement que Dieu eût pardonné à tous pour un seul juste dans Sodome, puisqu'Il a pardonné à tous les hommes à cause du seul Juste qui est son Fils, notre Seigneur Jésus-Christ.

Le don du Notre-Père lui-même aux disciples, Jésus l'accompagne d'exemples, parmi lesquels le fait d'être sans-gêne dans notre rapport Dieu lui-même. Pourquoi ? Dieu n'entendrait pas nos prières dès la première demande ? Serait-il sourd, en quelque sorte ?

Certes non. Le problème ne tient pas au Père, mais à notre propre caractère. Ou bien sommes-nous toujours tout à fait sûr de ce que nous demandons ? Sommes-nous certains que ce que nous aurons obtenu par la prière ne nous conduira pas à de multiples et graves errances ? Ce qui est sûr, le Seigneur l'a fixé lui-même dans sa prière: faim, nous aurons faim chaque jour; le pardon de nos offenses, nous en avons besoin encore plus; d'être protégé contre les tentations du monde... oh oui, évidemment.

Le don de la prière du Notre-Père implique donc un changement en nous-mêmes. Une mutation de la pensée et de la considération de "Qui est Dieu". Ainsi, quiconque priera le Notre Père en toute sincérité et en faisant "table rase" de toutes ses idées préconçues, obtiendra énormément de la part du Père.

Ainsi soit-il.
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17ème dimanche du Temps Ordinaire, 28 juillet 2013
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