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 La souffrance, mystère du mal, offrande pour le salut

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2 participants
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Stéphane

Stéphane


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Date d'inscription : 02/02/2009
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MessageSujet: La souffrance, mystère du mal, offrande pour le salut   La souffrance, mystère du mal, offrande pour le salut EmptyLun 25 Oct - 4:43

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 13,10-17.
Jésus était en train d'enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat.
Il y avait là une femme, possédée par un esprit mauvais qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser.
Quand Jésus la vit, il l'interpella : « Femme, te voilà délivrée de ton infirmité. »
Puis, il lui imposa les mains ; à l'instant même elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu.
Le chef de la synagogue fut indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat. Il prit la parole pour dire à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. »
Le Seigneur lui répliqua : « Esprits faux que vous êtes ! N'est-il pas vrai que le jour du sabbat chacun de vous détache de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ?
Et cette femme, une fille d'Abraham, que Satan avait liée il y a dix-huit ans, n'est-il pas vrai que le jour du sabbat il fallait la délivrer de ce lien ? »
Ces paroles de Jésus couvraient de honte tous ses adversaires, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu'il faisait.

Je ne sais pourquoi (c'est très souvent le cas), c'est l'infirmité de cette femme qui a retenu mon attention, à cause de l'indication donnée par Luc: il est rarement question de maladies dans l'Evangile, mais surtout d'esprits mauvais qui ont rendu des hommes malades. Quand Jésus fait se relever le paralytique, Il commence par lui remettre ses péchés... n'est-ce pas significatif ? Je crois donc, et je vais peut-être me mettre à dos des croyants très... raisonnables, je crois qu'il existe un lien mystérieux entre le mal et la maladie. Un mystère que je ne sais pas éclaircir, mais que Jésus tranche, très simplement, parce que la Miséricorde divine est plus grande que tout mal et toute maladie. Devant le chef de la synagogue qui assimile le fait de se soigner à un travail interdit le jour du sabbat (!), Jésus rétorque: ce que vous faîtes pour vos bêtes de somme, vous le refuseriez à vos semblables, créés à l'image de Dieu ! Ainsi : "cette femme, une fille d'Abraham, que Satan avait liée il y a dix-huit ans, n'est-il pas vrai que le jour du sabbat il fallait la délivrer de ce lien ?"

Il me semble donc qu'il y a, dans chaque maladie, dans chaque infirmité, et dans la mort même, une manifestation du péché originel. Le mal frappe partout, hommes, femmes, enfants. Satan sait bien qu'à cause de la douleur et de la souffrance, beaucoup renient Dieu. Je me souviens que Job, pressé par ses proches, les renvoient lorsqu'ils veulent lui faire admettre des fautes qu'il n'a pas commises... Car notre attitude devant nos propres malheurs devrait être d'associer nos souffrances à celle du Christ, en vue du rachat de nos fautes et de celles de notre prochain. Je voudrais citer ici une mystérieuse parole qu'a dite ma tante Marie-Thérèse quelques jours avant son décès. Atteinte d'un cancer, elle se savait condamnée et m'avait un jour demandé que je l'aide à dire la seconde moitié de l'Ave Maria, car elle avait difficile d'accepter de dire: "maintenant et à l'heure de notre mort". Mais le lendemain, elle m'a dit: "Tu sais, je te confie mon chapelet, je n'en ai plus besoin. Et elle a ajouté: "Jamais je n'aurais cru que l'offrande totale de nos souffrances serve à ce point les desseins du Seigneur"... J'étais tout surpris, car je n'étais pas encore converti à l'époque, et je me disais : comment peut-elle dire une telle chose ? Dieu lui aurait-Il parlé ? Je n'ai plus eu l'occasion de parler à ma tante, mais j'avais hérité d'un chapelet. Et je prie chaque jour. J'étais même au cimetière dès ce matin...

(A ce propos, que dire ? Il y avait déjà beaucoup de fleurs - et beaucoup de fleurs de plastique, car à la Toussaint, il y aura cinq jours de congés à prendre, et je connais de mes clients qui ont emprunté afin de pouvoir repartir au soleil, sur n'importe quelle plage, dans n'importe quel pays !)
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MessageSujet: Re: La souffrance, mystère du mal, offrande pour le salut   La souffrance, mystère du mal, offrande pour le salut EmptyLun 25 Oct - 10:05

Si nous savions la fécondité de nos propres souffrances, peut-être que nous aurions moins la nécessité de les fuir, où même de nous en plaindre, mais je le sais encore que moi aussi je me suis plainte de mes plus grandes bénédictions, car je ne savais pas ce que j'enfantais. Mais qu'es-ce que Dieu doit être patient de toutes nos incompréhensions?
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