Élisée envoya un messager lui dire : « Va te baigner sept fois dans le Jourdain, et ta chair redeviendra nette. »
Naaman se mit en colère et s'éloigna en disant : « Je m'étais dit : Sûrement il va sortir, et se tenir debout pour invoquer le nom du Seigneur son Dieu ; puis il agitera sa main au-dessus de l'endroit malade et guérira ma lèpre.
Est-ce que les fleuves de Damas, l'Abana et le Parpar, ne valent pas mieux que toutes les eaux d'Israël ? Si je m'y baignais, est-ce que je ne serais pas purifié ? » Il tourna bride et partit en colère.
Mais ses serviteurs s'approchèrent pour lui dire : « Père ! Si le prophète t'avait ordonné quelque chose de difficile, tu l'aurais fait, n'est-ce pas ? Combien plus, lorsqu'il te dit : 'Baigne-toi, et tu seras purifié. ' »
Il descendit jusqu'au Jourdain et s'y plongea sept fois, pour obéir à l'ordre d'Élisée ; alors sa chair redevint semblable à celle d'un petit enfant : il était purifié !(Rois 5,1-15. )
Si on nous demandait quelque chose de difficile dans l'église pour que nous soyons guéris, es-ce que nous le ferions?
Mais ce qu'on nous demande parfois, est si simple, tellement qu'on ne croit plus que cela puisse nous apporter quelques bienfaits. Et pourtant, quelle grâce par l'eau du baptême, quelle purification! Et quelle grâce encore nous est donné de recouvrer cette innocence encore dans le sacrement de la réconciliation. Et que dire encore de ces sacrement qui nourrissent un tel lien de confiance, une telle vie. Mais on préfère les chose compliquées qui nous demandent tellement d'effort, car on a plus confiance. Et pourtant tout est dans la confiance, dans les gestes de foi, dans l'obéissance, l'humilité. Ce ne sont pas tant nos œuvres qui nous apportent salut, mais la confiance que nous mettons en Dieu, et en son Amour qui peut tout pour nous. Cette cette confiance vivante nous demandera des œuvres, mais bien plus elle viendra en nous les accomplir, car notre confiance sera en Lui plus que dans tout nos moyens.