« Dieu se lève et ses ennemis se dispersent,
ses adversaires fuient devant sa face.
Comme on dissipe une fumée, tu les dissipes ;
comme on voit fondre la cire en face du feu,
les impies disparaissent devant la face de Dieu.
Mais les justes sont en fête, ils exultent ;
devant la face de Dieu ils dansent de joie.
Chantez pour Dieu, jouez pour son nom,
frayez la route à celui qui chevauche les nuées.
Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.
Père des orphelins, défenseur des veuves,
tel est Dieu dans sa sainte demeure.
À l’isolé, Dieu accorde une maison ;
aux captifs, il rend la liberté. ».
(Quand j’ai vu les psaumes, j’me suis dit: bien c’est exactement ce qui se passe dans la présence du Seigneur, quand on vas devant le Saint Sacrement. J’arrive là, stressée, angoissée, mais juste d’arriver, je me sent appaisée. J’arrive là, je sent que ce qui est ennemis de Dieu est dispersé, dissipé, je sent même fondre les tensions. Je sent même mon coeur retrouver sa fête. Le dernier paragraphe dit encore ce qu’il fait pour nous.)
« Maintenant vous croyez !
Voici que l’heure vient – déjà elle est venue –
où vous serez dispersés chacun de son côté,
et vous me laisserez seul ;
mais je ne suis pas seul,
puisque le Père est avec moi.
Je vous ai parlé ainsi,
afin qu’en moi vous ayez la paix.
Dans le monde, vous avez à souffrir,
mais courage !
Moi, je suis vainqueur du monde. »
(Je trouvais ce passage de l’Evangile tellement actuel. Comme c’est frappant. Aussi je me suis demandé hier si du fait quand on va voir le Seigneur dans le Saint Sacrement, si on le console pas un peu lui aussi. Mais comme il nous fait du bien!)