Samedi 14 janvier 2023 Reconnaître Jesus

(De Hébreux 4,  12-16)


En Jésus, le Fils de Dieu,
nous avons le grand prêtre par excellence,
celui qui a traversé les cieux ;
tenons donc ferme l’affirmation de notre foi.
En effet, nous n’avons pas un grand prêtre
incapable de compatir à nos faiblesses,
mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses,
à notre ressemblance, excepté le péché.
Avançons-nous donc avec assurance
vers le Trône de la grâce,
pour obtenir miséricorde
et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours.



L’image  que j’ai à l’instant, le pauvre comme le mourant, ou le souffrant, c’est Jésus.  Notre foi nous enseigne à apporter secours à Jésus dans toutes ses  conditions qu’on pourrait dire souffrantes.  Mais une dimension nous manque aujourd’hui, car si nous pouvons tenir le rôle de celui qui aide Jésus, ça nous va tous assez bien, et ont est tous assez content, d’avoir pu reconnaître Jésus dans le pauvre et d’avoir pu le servir.  Là où on a du mal, et là où ça fait mal, c’est quand nous avons à être de l’autre côté du rôle, soit de Jésus souffrant. c’est qu’on a tous du mal avec ce rôle d’être ce Jésus à reconnaître, soit dans le rôle du souffrant.  Ça c’est pas facile, et même que de tenir ce rôle, en fait, souvent quand on a à le tenir, on pourrait souvent même pas penser à être fier d’avoir accompli ce rôle, de l’avoir tenu jusqu’au bout, non parce que aujourd’hui on ne nous apprends plus, à moins que si ce n’est, que dans ce rôle, on oubli tout ce qu’on a appris encore.

Tenir le rôle du souffrant n’est pas facile, c’est aussi qu’on oublie qu’on est Jésus quand on souffre.  Qu’on est Jesus sur la croix, ou dans toutes les mystères douloureux de sa vie.  On peux avec bonheur le reconnaître dans l’autre pour lui venir en aide, mais le plus difficile est de le reconnaître en soi, quand il nous est à nous aussi donné d’être dans ce rôle.

Peut-être que pour bien tenir notre rôle alors, on aurait plus besoin, de Marie et Jean pour aller jusqu’au bout.