Psaume 84,3.4.5-6.8.
Mon âme s'épuise à désirer les parvis du Seigneur ; mon coeur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !
L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison, et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée : tes autels, Seigneur de l'univers, mon Roi et mon Dieu !
Heureux les habitants de ta maison : ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force : des chemins s'ouvrent dans leur coeur !
Ils vont de hauteur en hauteur, ils se présentent devant Dieu à Sion.
Mon âme, mon âme tout entière, avec mon coeur et ma chair, se tendent de désirer les parvis du Seigneurs. Je suis heureux, puisque le Seigneur a mis en moi cette tension, qui me pousse en avant, de hauteur en hauteur, çà monte et c'est dur, jusqu'à Sion !
Tout devient effort en cette vie, je ne me souviens pas, depuis le décès de mon père en avril, d'avoir connu un vrai jour de repos et de détente cette année. Et d'ailleurs, est-ce que j'en aurais voulu ? Ai-je du coeur à perdre mon temps en distraction, alors que la plus heureuse part de ma vie m'a été arrachée ? Mais maintenant, chaque fois que j'invoque le Seigneur, Il vient, Il me répond, Il attache mon coeur à Sa volonté et me prodigue à profusion une grande paix, comme une paix qui est une forêt immense, ou bien une steppe d'Asie centrale: à perde de vue, la Paix que Dieu donne !