Donne-moi à boire
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 Le pouvoir et la grâce

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Stéphane

Stéphane


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MessageSujet: Le pouvoir et la grâce   Le pouvoir et la grâce EmptyVen 3 Fév - 5:36

Lettre aux Hébreux 13,1-8.
Frères, que demeure l’amour fraternel !   Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, comme si vous étiez prisonniers avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un corps.  Que le mariage soit honoré de tous, que l’union conjugale ne soit pas profanée, car les débauchés et les adultères seront jugés par Dieu.  Que votre conduite ne soit pas inspirée par l’amour de l’argent : contentez-vous de ce que vous avez, car Dieu lui-même a dit: ‘Jamais je ne te lâcherai, jamais je ne t’abandonnerai.’ C’est pourquoi nous pouvons dire en toute assurance : ‘Le Seigneur est mon secours, je n’ai rien à craindre ! Que pourrait me faire un homme ?’  Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés : ils vous ont annoncé la parole de Dieu. Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée, et imitez leur foi. Jésus Christ, hier et aujourd’hui, est le même, il l’est pour l’éternité.



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,14-29.
En ce temps-là,  comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C’est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui.» Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres disaient encore:« C’est un prophète comme ceux de jadis. »
Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère.»  Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas
parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir. Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai.» Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. » Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.


Cy Aelf, Paris


Le commentaire des lectures de ce jour est finalement très simple, puisque tous les conseils donnés par saint Paul dans la première lecture sont comme "illustrés par l'inverse" dans le glauque et sinistre récit de la fin  de Jean le Baptiste.

En effet, celui qui est fort dans l'histoire, c'est bien le baptiste dans son cachot où il est en agonie. Quant au plus faible, c'est bien ce roi enivré de pouvoir et de plaisir, qui promet n'importe quoi afin d'obtenir le soudain désir de voir danser (probablement par un effeuillage) la fille d'une femme déjà mariée avec laquelle il vit ouvertement en concubinage.

Pour grandir en sainteté, il est nécessaire de combattre d'abord les émotions - qui sont par définition ""tout" ce qui émeut - et non réfléchi. Tout au contraire, il faut accepter de supporter les événements difficiles de l'existence en se confiant au Seigneur dans la prière et l'offrande.  

Il me semble cohérent, également, de prier pour ceux qui nous dirigent, afin qu'ils ne cèdent pas aux tentations faciles, mais qu'ils gardent, au contraire, les idées généreuses qui les ont poussés à faire de la politique.

Tout d'un coup, je songe à Jacques Delors, l'homme qui aurait pu prétendre au pouvoir, mais qui a complètement disparu de la scène politique...

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