Hier je trouvais un bonheur dans le fait que tout ce que je pouvais posséder et rechercher en ce monde, n'était pas tant en moi, qu'en Lui, et qu'en Lui je pouvais tout retrouver, même tout ce que j'aurais pu espérer comme développement, comme grâce ou comme vertu, mais que tout cela pouvais finalement vivre en moi par Lui. Et que si j'ai ressenti tout autant sa mort en moi, comme si toute sa force m'abandonnait en ce vendredi saint, je retrouvait comme tout aussi pareillement à quel point le tout de Lui reprenait vie au matin de Pâques, mais comme si tout cela voulait me faire saisir aussi en même temps, comment tout cela n'était pas de moi, mais de Lui, même si je pouvais le retrouver vivant en moi. Comme pour pouvoir mieux saisir que ma vie c'est le Christ, car ce n'est plus moi qui vit, mais le Christ qui vit en moi.