«Aimer c'est souffrir (Dis de la croix):
Quelle grande vérité mon Jésus! Non il n'y a point d'Amour sans souffrance, point de charité sans sacrifice! Aimer c'est souffrir! Et pour savoir comment on souffre, il serait nécessaire de savoir combien on aime!
Or il n'y a que vous mon Dieu, qui puissiez calculer la mesure d'un amour que je voudrais sans mesure; et si la croix est la marque de l'Amour que vous avez eu pour moi, d'est aussi avec la croix, Jésus Eucharistie que je veux mesurer mon amour envers vous.
Quelle belle et précieuse mesure! La croix avec ses bras ouverts, la croix emblème de l'Amour d'un Dieu, prix de la gloire éternelle, signe du Salut, étendard de mes batailles et triomphe de mes victoires!
Si je m'attache à Toi, Ô croix très Sainte, c'est parce que j'aime Jésus. La mort séparera seulement mon corps de Toi. L'Amour que mon coeur t'a voué vivra éternellement. (fin p 197)
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Tu relève les âmes égarées, abattues, souffrantes, exilées et angoissées: tu es la meilleure amie de l'âme pour laquelle tu montre plus de rigueur. si tu ravis les biens de la terre, tu donnes en échange les biens spirituels; Si tu prives des affections naturelles, tu mets dans nos coeurs l'Amour divin. Tu nous a laissé couvrir d'injures, mais tu nous prépares des couronnes de gloire. Tu nous abandonnes en apparence, mais en réalité tu nous unis à Dieu. Tu délivre ceux que tu charge de chaines; tu déclares absous ceux que tu condamnes; tu donnes Jésus, le trésor du ciel, à ceux que tu prives de tout Ô croix, croix bien aimée, j'accepte toutes tes amertumes en échange de l'Amour Divin après lequel je soupire. Amen!»
Tiré d'un volume de Conchita Cabrere de Armida, /«Devant l'hotel» «Cent visites à Jésus Hostie»/Pierre Téqui, éditeur