Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21,20-28.
Lorsque vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, sachez alors que sa dévastation est toute proche. Alors, ceux qui seront en Judée, qu'ils s'enfuient dans la montagne ; ceux qui seront à l'intérieur de la ville, qu'ils s'en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu'ils ne rentrent pas en ville, car ce seront des jours où Dieu fera justice pour accomplir toute l'Écriture. Malheureuses les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura une grande misère dans le pays, une grande colère contre ce peuple.
Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés en captivité chez toutes les nations païennes ; Jérusalem sera piétinée par les païens, jusqu'à ce que le temps des païens soit achevé.
Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de la tempête. Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde, car les puissances des cieux seront ébranlées.
Alors, on verra le Fils de l'homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire.
Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »
Je ne sais pas si vous lisez comme moi, mais je note que dans l'Evangile de ce jour, Jésus place dans le même "temps" la destruction de Jérusalem, en l'an 70, et des évènements qui ne sont pas encore advenus ! Il y a eu de nombreuses catastrophes naturelles (*) parfois très meurtrières, mais pour ce qui est des puissances des cieux ébranlées et les hommes qui meurent de peur à leur vue... point encore. Certes, il y a une foule de prophéties (dont le "forum de la paix" fait écho), mais ce n'est pas comme si des pays entiers avaient été rasés et leurs populations eteintes. Aucune météorite n'a frappé la terre - si ce n'est en Sibérie.
Pour ma part, j'ai des raisons de croire que ce temps est encore celui de la Miséricorde et non de la Justice. Mes raisons personnelles sont que le Seigneur voulait me voir devenir apôtre de la Miséricorde divine - ce qui n'était pas possible avant que sainte Faustine fut proclamée sainte... c'est-à-dire: le 30 avril 2000 ! Au moment où j'ai adhéré au mouvement des apôtres de la Miséricorde, personne, dans mon entourage, et beaucoup de prêtres non plus, ne connaissaient l'existence d'une théologie de la Miséricorde. J'ai même entendu : "Attention, c'est dans une secte que tu vas rentrer !" - mais le Seigneur, à l'instant même a fait reconnaître à mon vieux confesseur la validité de mon adhésion.
J'ai donc étudié quatre ans. J'ai reçu un signe extraordinaire dès la première année de théologie (puisque j'ai été délivré du tabac après un sevrage de trois jours à peine !)... Il est tout à fait clair pour moi - mais bien sûr, c'est tout à fait subjectif, que Dieu a prolongé le temps de la Miséricorde. Ce message n'est encore aujourd'hui qu'au début de sa diffusion. Alors ?
Néanmoins, le Seigneur le sait, j'ai bel et bien commencé de me redresser et de relever la tête - oui, puisque j'ai confiance que Dieu me fera miséricorde si je m'abandonne à lui en confiance.
(voir ici :
http://hse.iut.u-bordeaux1.fr/HSE/infor ... torik.html)
Sujet: Les signes et la patience de Dieu 
