Donne-moi à boire
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Stéphane

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MessageSujet: Chercher ce qu'il y a de meilleur   Chercher ce qu'il y a de meilleur EmptyMar 16 Sep - 4:03

Le mardi de la 24e semaine du temps ordinaire

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,12-14.27-31a
.
Frères, prenons une comparaison : notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ.
Tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés dans l'unique Esprit pour former un seul corps. Tous nous avons été désaltérés par l'unique Esprit.
Le corps humain se compose de plusieurs membres, et non pas d'un seul.
Or, vous êtes le corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps.
Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l'Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui sont chargés d'enseigner, puis ceux qui font des miracles, ceux qui ont le don de guérir, ceux qui ont la charge d'assister leurs frères ou de les guider, ceux qui disent des paroles mystérieuses.
Tout le monde évidemment n'est pas apôtre, tout le monde n'est pas prophète, ni chargé d'enseigner ; tout le monde n'a pas à faire des miracles, à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter.
Parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu'il y a de meilleur.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,11-17.
Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule.
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme.
En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. »
Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. »
Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.



Textes de l'Evangile au quotidien

Les croyants, chacun d'entre eux selon le don de l'Esprit, trouvent place dans l'ensemble de ce qui constitue l'Eglise, le corps mystique du Christ. Le point qui relie l'épître de saint Paul est vraiment très fin et ténu cette fois, car il tient dans le relèvement du fils unique de la veuve. Pour les juifs de l'époque, la mort d'un fils unique - et d'une femme veuve, qui plus est, constitue une catastrophe.

Malheur à la veuve qui désormais devra survivre dans des conditions difficiles, puisque dans la société juive, la femme n'a d'autre rôle que de servir la génération des fils d'Abraham. Si vous ne l'aviez pas remarqué déjà, dans la génération depuis Abraham, il n'est jamais mentionné que les noms des pères. De sorte qu'en ressuscitant le jeune mort, Jésus remet tout en ordre. La veuve redevient une personne à part entière puisqu'elle est la mère de celui qui poursuivra la génération.

Par ce miracle, Jésus a remis toute chose en ordre. C'est à la recherche constante d'une telle harmonie dans l'Eglise qu'incite saint Paul. Ces derniers jours, un Evêque belge a semeé le trouble en prenant l'initiative de demander un "un aggiornamento de l’Eglise" sur les questions de morale familliale et sexuelle ... une initiative pour le moins précipitée. Les effets d'annonces font partie du mode de communication dans le monde, mais il ne devrait pas en être ainsi au sein de l'Eglise. S'adresser à la presse avant un synode sur la famille, c'est pour le moins d'une grande maladresse. Il faut rechercher ce qu'il y a de meilleur, dit saint Paul.

.
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Stéphane

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MessageSujet: L'homélie du Pape François   Chercher ce qu'il y a de meilleur EmptyMar 16 Sep - 11:55

L’Évangile de ce jour (Lc 7, 11-17) évoque Jésus qui s’approche d’un cortège funèbre dans la ville de Naïm. Une veuve a perdu son fils unique. Le Seigneur accomplit le miracle de faire revenir à la vie le jeune homme, mais il fait plus, explique le Pape : il est proche. « Dieu a visité son peuple », dit la foule. Quand Dieu rend visite, « il y a quelque chose en plus, quelque chose de nouveau », « cela veut dire que sa présence est spécialement là ».

Jésus « était proche des gens. Dieu proche qui réussit à comprendre le cœur des gens, le cœur de son peuple. Puis il voit ce cortège, et le Seigneur s’en approche. Dieu visite son peuple, au milieu de son peuple, et en s’en approchant. Proximité. C’est la façon d’être de Dieu. Et puis il y a une expression qui se répète dans la Bible, tant de fois : “Le Seigneur fut pris d’une grande compassion”. La même compassion qu’il avait, dit l’Evangile, lorsqu’il a vu tant de personnes telles des brebis sans pasteur. Quand Dieu visite son peuple, il lui est voisin, il s’en approche et ressent de la compassion : il s’émeut ».

« Le Seigneur, a poursuivi le Pape François, est profondément ému, comme il l’a été devant le tombeau de Lazare ». Il est ému comme l’est ce Père « lorsqu’il voit revenir à la maison son fils » prodigue :

« Proximité et compassion : c’est ainsi que le Seigneur visite son peuple. Et lorsque nous, nous voulons annoncer l’Evangile, diffuser la Parole de Jésus, c’est cela la route. L’autre route, c’est celle des maitres, des prédicateurs de l’époque : les docteurs de la loi, les scribes, les pharisiens… Loin du peuple, ils parlaient…bien : ils parlaient bien. Mais loin. Et ce n’était pas une visite du Seigneur : c’était autre chose. Le peuple ne ressentait pas cela comme une grâce, parce qu’il manquait la proximité, il manquait la compassion, ou plutôt le fait de compatir avec le peuple. »

« Et il y a une autre expression caractéristique des moments où le Seigneur visite son peuple, a souligné le Saint-Père : “Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère” ».

“Lorsque Dieu visite son peuple, il redonne au peuple l’espérance. Toujours. On peut prêcher brillamment la Parole de Dieu : il y a eu dans l’Histoire tant de brillants prédicateurs. Mais si ces prédicateurs n’ont pas réussi à semer l’espérance, alors ces prêches ne servent à rien. Ce n’est que vanité ».

En regardant Jésus qui a rendu un fils vivant à sa mère, a conclu le Pape, « nous pouvons comprendre ce que signifie une visite de Dieu à son peuple . Et demander la grâce que notre témoignage de chrétien soit un témoignage porteur de la visite de Dieu à son peuple, c’est-à-dire d’une proximité qui sème l’espérance ».

http://www.news.va/fr/news/a-quoi-bon-les-beaux-sermons-si-nous-sommes-loin-d
.
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