Lorsqu'Il a manifesté sa tendresse; Il nous a sauvé!

Messages : 4609 Date d'inscription : 23/10/2008

01i Fils bien-aimé, rappelle à tous qu'ils doivent être soumis aux gouvernants et aux autorités, qu'ils doivent leur obéir et être prêts à faire tout ce qui est bien;
02 qu'ils n'insultent personne, ne soient pas batailleurs, mais pleins de sérénité, faisant preuve d'une douceur constante à l'égard de tous les hommes.

03 Car nous aussi, autrefois, nous étions insensés, révoltés, égarés, esclaves de toutes sortes de désirs et de plaisirs ; nous vivions dans la méchanceté et les rivalités, nous étions odieux et remplis de haine les uns pour les autres.
04 Mais lorsque Dieu, notre Sauveur, a manifesté sa bonté et sa tendresse pour les hommes,
05 il nous a sauvés. Il l'a fait dans sa miséricorde, et non pas à cause d'actes méritoires que nous aurions accomplis par nous-mêmes. Par le bain du baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l'Esprit Saint.
06 Cet Esprit, Dieu l'a répandu sur nous avec abondance, par Jésus Christ notre Sauveur ;
07 ainsi, par sa grâce, nous sommes devenus des justes, et nous possédons dans l'espérance l'héritage de la vie éternelle. (Tt 3, 1-7)
Voilà ce qu'il en est des sauvés; des miséricordiés. Et après la réception de cette miséricorde, une chose nous est demandé après le reconnaissance de l'action de grâce telle que relevé dans l'évangile (Lc 17, 11-19) Être soi-même miséricorde pour appeler avec le Berger, le bon Berger (Psaume 22, 1-2a, 2b-3, 4, 5, 6)

Messages : 109 Date d'inscription : 06/11/2008

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 17, 11-19)
11 Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée.
12 Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance
13 et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. »
14 En les voyant, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. »
En cours de route, ils furent purifiés.
15 L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.
16 Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c'était un Samaritain.
17 Alors Jésus demanda : « Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ?
18 On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu ; il n'y a que cet étranger ! »
19 Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé. »

C'est au dernier verset de cet Evangile que l'on comprend ce qu'il nous offre de particulier : car les dix lépreux sont guéris, mais un seul est sauvé ! D'où une distinction indispensable à établir entre guérison et salut.

Comme cela vaudrait tout un débat, je pose la question à tous les membres du forum: pour vous quelle est la différence entre guérison et salut ?

Messages : 109 Date d'inscription : 06/11/2008

Il me semble que ce dernier lépreux, un Samaritain, devait être méprisé par ses propres compagnons de souffrance. Car c'est un étranger, aux yeux des Juifs, il est un objet de rebut, un souffre-douleurs, un "petit chien". Cet homme n'a pas besoin d'aller se présenter aux prêtres, pour officialiser sa guérison selon les règles juives: il se ferait repousser. Ainsi, son corps est guéri, mais sa souffrance demeure. Alors, il va plus loin que ses compagnons d'infortune, il agit comme le fils prodigue, il répond au cri que Dieu adresse à tout homme: "Reviens ! Reviens" !" Et comme il a été guéri de son mal en se soumettant à la Loi, le voici également de la Loi en découvrant l'Amour miséricordieux de Dieu incarné en Jésus-Christ.

Ce Samaritain représente donc tous les païens qui précèderont les Juifs dans le Royaume. Et il représente chacun de nous lorsque nous voulons bien reconnaître notre misère de pécheur, quand bien même nous avons été baptisés, et que nous appelons Jésus de tout notre coeur afin qu'Il nous aide à devenir ses serviteurs.

En tout cas, c'est ma réponse à moi...

Messages : 4609 Date d'inscription : 23/10/2008

Il me semble que ce que tu vas chercher, c'est que d'être conscient de son mal plus profond encore, qui fait de nous des assoiffé de Dieu, du moment que nous l'avons rencontré, et c'est ce qui nous amène le plus au salut. Une simple guérison physique, ne peut faire ce travail, puis qu'elle nous remet en circuit, comme tu l'observes si bien. Merci pour la perle magnifique! Je me réjouis avec toi de ta trouvaille.

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