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 La Joie qui guérit du malheur

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Stéphane

Stéphane


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MessageSujet: La Joie qui guérit du malheur   La Joie qui guérit du malheur EmptyMar 2 Oct - 5:26

Lecture du livre de Job
Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance.   Il prit la parole et dit :  Périssent le jour qui m’a vu naître et la nuit qui a déclaré : “Un homme vient d’être conçu !”     Pourquoi ne suis-je pas mort dès le sein de ma mère, n’ai-je pas expiré au sortir de son ventre ?  Pourquoi s’est-il trouvé deux genoux pour me recevoir, deux seins pour m’allaiter ? Maintenant je serais étendu, au calme, je dormirais d’un sommeil reposant,  avec les rois et les conseillers de la terre qui se bâtissent des mausolées,    ou avec les princes qui ont de l’or et remplissent d’argent leurs demeures.  Ou bien, comme l’avorton que l’on dissimule, je n’aurais pas connu l’existence, comme les petits qui n’ont pas vu le jour.  Là, au séjour des morts, prend fin l’agitation des méchants, là reposent ceux qui sont exténués.   Pourquoi Dieu donne-t-il la lumière à un malheureux, la vie à ceux qui sont pleins d’amertume,  qui aspirent à la mort sans qu’elle vienne, qui la recherchent plus avidement qu’un trésor ?  Ils se réjouiraient, ils seraient dans l’allégresse, ils exulteraient s’ils trouvaient le tombeau. Pourquoi Dieu donne-t-il la vie à un homme dont la route est sans issue, et qu’il enferme de toutes parts ? »


(Ps 87 (88), 2-3, 4-5, 6, 7-8)
R/ Que ma prière parvienne jusqu’à toi, Seigneur ! (Ps 87, 3a)
Seigneur, mon Dieu et mon salut,
dans cette nuit où je crie en ta présence,
que ma prière parvienne jusqu’à toi,
ouvre l’oreille à ma plainte.

Car mon âme est rassasiée de malheur,
ma vie est au bord de l’abîme ;
on me voit déjà descendre à la fosse,
je suis comme un homme fini.

Ma place est parmi les morts,
avec ceux que l’on a tués, enterrés,
ceux dont tu n’as plus souvenir,
qui sont exclus, et loin de ta main.

Tu m’as mis au plus profond de la fosse,
en des lieux engloutis, ténébreux ;
le poids de ta colère m’écrase,
tu déverses tes flots contre moi.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »   Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,  et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.  Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.  Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. »  Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux
voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.


        Cy Aelf, Paris

Le discours de Job, plongé comme il est dans le malheur, lui fait désirer la mort, dont il constate que de toute manière, il faudra souffrir et mourir. Et devant ce constat, même le plus intrépide des des explorateurs ne voudrait s'aventurer. Cependant, à la fin de ses tentations, Job recouvrira la santé et tout ce qu'il avait perdu. Son discours est encore dans le répertoire de la supplication. Sa réflexion est celle de tous le humains, qui tôt ou tard, un jour ou tard, devront se poser.  Nombreux sont les hommes et les femmes qui repoussent et qui rejettent ce débat intérieur et recherchent un oubli qu'ils ne trouveront pas.  N'a-t-il pas un discours positif et rassurant sur ce thème ?   Il y en a beaucoup.

Lorsque la pensée de ma propre finitude m’assaille, je me remémore du 13 mai 2004 - c'est très précis !n! - vers quinze heure.  J'avais épuisé toute la "pharmacopée" de substitut de nicotine: les patchs, les nicorettes, les filtres, les verre d'eau glacée, etc.  Il y avait la forte insistance issue de la mise en oeuvre de la théologie de la miséricorde divine. Une des pratiques consistait à tenir un journal personnel dans lequel il fallait noter les "plus" et les "moins" de nos vies de foi.   Il ne fallut que très peu de jours avant qu'en pleine conscience, je me senti poussé à tenter une "dernière tentative" contre ma tabagie...  Or, dans l'après-midi du troisième jour de sevrage, tous le recours pharmaceutiques ne suffirent plus... Il faisait très beau temps et j'allais rechuter.   Mais à peine avais-je invoqué le Seigneur qu'une Joie immense m'envahit : je souffrais mais je souffrais dans une Joie telle que je me mis à prier en disant : "Seigneur, laisse-moi mourir tout de suite, afin que je garde cette joie !"  De toute ma vie, je n'avais ressenti pareille "jubilation de l'âme" : car c'est la Joie du Seigneur qui m'a pénétré tout entier ... et chaque fois que j'évoque ce souvenir,  j'en tire une sorte "d'action de grâce"

Je ne m’attendais me mettre à témoigner encore de cette expérience spirituelle - mais il est juste de partager ce souvenir - puisqu'il peut encourager l'un(e) ou l'autre d’entamer une telle démarche....


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