Donne-moi à boire
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 Jésus, Verbe de Dieu

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2 participants
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Stéphane

Stéphane


Messages : 3917
Date d'inscription : 02/02/2009
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Localisation : Tournai (Belgique)

Jésus, Verbe de Dieu Empty
MessageSujet: Jésus, Verbe de Dieu   Jésus, Verbe de Dieu EmptyJeu 29 Mar - 2:46

Livre de l'Exode 12,1-8.11-14
En ces jours-là, dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année. Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger. Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera. On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur. Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ; je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail. Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements : Je suis le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d’Égypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. »

Psaume 116(115),12-13.15-16ac.17-18.
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut,
j'invoquerai le nom du Seigneur.

Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?

Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.


Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,23-26.
Frères, moi, Paul, j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 13,1-15.
Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »  Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. » Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »

Cy Aelf, Paris


"A lectures nombreuses, peu de nouveaux commentaires" a dit notre prêtre. On retiendra surtout la cohérence interne des œuvres de Dieu, lesquelles dépassent et surpassent celles des hommes.  Le dessein du salut des hommes et des femmes, de tous les êtres humains depuis la création du monde demeure d'actualité. Au repas pascal précédent la fuite d'Egypte présidait déjà le sacrifice d'un agneau "pur et sans défaut" dont le sang est placé sur le dessus des portes et sur les deux côtés, dans un mouvement qui est déjà un signe de croix. A chaque signe de croix, nous reproduisons un signe de protection contre le mal et le Mauvais.

En remontant dans encore, on trouve aussi le sacrifice demandé par Dieu à Abraham de son fils unique, Isaac, son fils unique bien-aimé sur qui repose toute la descendance des croyants.  Et c'est la foi parfaite du patriarche qui a ouvert la porte de la Rédemption.  Si quelqu’un le mettait à rechercher et souligner tous les textes de l'Ancien testament qui préfigurent le Nouveau, il faudrait finalement se contenter de tout réécrire.
La plus courte des  prophéties déclare simplement : "D’Égypte, j'ai fait monter mon fils" tout petit texte d'Osée et néanmoins, prophétique.

Notre prêtre nous a donc proposé un court exercice spirituel qui consiste à nous ressouvenir de la Parole qui nous a marqué le plus individuellement. J'ai choisi un mot qui a marqué mon expérience de conversion: "Entre tes mains, je remets mon esprit": au tout dernier instant, Jésus a cité le Psaume 30 :







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Messages : 4609
Date d'inscription : 23/10/2008

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MessageSujet: Re: Jésus, Verbe de Dieu   Jésus, Verbe de Dieu EmptyVen 30 Mar - 5:00

Est monté en moi cette réflexion à la suite d'une Parole entendu à Radio Gallilee, sur l'abaissement du Christ, une autre encore là hier sur la nouvelle alliance, et du cauchemar fait ou moi parent, je demande juste à mon fils l'accolade, comme celle du parent qui rassure son enfant, lui de me dire, c'est les rôles inversés. Il faut que lui grandisse, oui tout s'éclaire les puzzles se mettent en place, et ça m'a fait écrire ceci:


Ça a commencé à Jean Baptiste, (mais là au moment où jje veux transcrire je remonte encore le courant en pensant à Dieu qui s'abaisse, en daignant jeter son regard sur la bassesse de sa servante, comme nous rapporte Marie dans son magnificat, mais celui ci fait état de sa Visitation de l'ange, ou le Fils de Dieu se fait chair.. Dieu commence le mouvement dans cette nouvelle alliance qu'iIl vient créer en son Fils qu'il dépose en Marie, pour nous). Voici donc la suite qui m'est venu:

Ca commence a Jean Baptiste, cette reconnaissance du Christ, et son abaissement devant Lui, Jean Baptiste reconnaissant sa propre indignité même à le servir, le Christ Lui qui s’abaissant devant ses apôtres pour les servir dans le lavement des pieds, et les remet à cette dignité de fils.dans ce service à l’autre, dans ce service humble, on reconnaît nous aussi, le Christ dans l’autre. Nous aussi, on diminue, on s’abaisse au service de l’autre, aussi pour le rendre à sa dignité. Ce regard humble, on le retrouve aussi dans celui des parents dont les enfants ont grandi, comme Jean Baptiste, on reconnaît, il faut que lui grandisse, et que je diminue, mais c’est aussi un peu, la passation du service, Le Christ humble et pauvre aussi nous dit comme aux apôtres, vous aussi, lavez vous les pieds les uns des autres. Dans un abaissement de nos raisonnements humains, empruntons son regard, et reconnaissons le Christ dans l’autre, et l’autre dans le Christ.


Suite à ce qui est monté à nouveau au début, je vois bien que même si ma réflexion à commencé à partir ce là, Dieu a commencé bien avant Lui, son abaissement, en bon papa de l'humanité tombé, il s'est bien penché pour la relever, mais c'est toute une histoire,


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