Donne-moi à boire
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Donne-moi à boire

Un lieu de partage pour approfondir les textes du jour que nous proposent la liturgie.
 
AccueilPortailGalerieRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

 

 Il reste un homme à Fukushima

Aller en bas 
AuteurMessage
Stéphane

Stéphane


Messages : 3917
Date d'inscription : 02/02/2009
Age : 67
Localisation : Tournai (Belgique)

Il reste un homme à Fukushima Empty
MessageSujet: Il reste un homme à Fukushima   Il reste un homme à Fukushima EmptyLun 30 Juin - 11:16

Il reste un homme à Fukushima 41pLH0Xb8PL._


Dans les pages du livre "le dernier homme de Fukushima", vous apprenez la vérité sur la situation catastrophique du Japon mais vous faites surtout connaissance avec ce héros international qu'est devenu Naoto Matsumura. Partez à la rencontre de cet homme extraordinaire.

Antonio Pagnotta est un photoreporter qui court après les zones interdites et les photos inédites. Il est parti au Japon, pays qui le passionne, pour rencontrer le dernier homme de Fukushima.
Le 11 mars 2011, après un séisme et un tsunami meurtrier, le Japon subit une troisième catastrophe consécutive avec l'explosion de réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima-Daiichi.
Un homme solitaire décide alors de ne pas quitter sa ville natale, un fermier d'une cinquantaine d'années qui reste seul, debout, dans la zone irradiée, contre le géant nucléaire japonais TEPCO : Naoto Matsumura.

A travers son livre, Antonio Pagnotta décrit sa rencontre exceptionnelle avec ce héros japonais. Il dépeint le quotidien de celui-ci dans la zone hautement radioactive et les horreurs auxquelles le fermier fait face ici et là, continuellement, à l'image des cadavres trop nombreux des vaches et de leurs veaux en décomposition dans de minuscules enclos de la mort.

Depuis l'accident nucléaire, Naoto Matsumura voue sa vie à donner de la nourriture et de l'amour aux animaux que les habitants et les fermiers, désormais entassés dans des logements dits provisoires, ont été contraints par le gouvernement de laisser derrière eux lorsqu'ils ont évacué la région agricole.
Il se lève également contre les autorités vétérinaires qui ne pénètrent dans la zone interdite que lorsqu'il leur faut euthanasier des troupeaux de vaches bel et bien vivantes dans ce no man's land radioactif. Lorsque Naoto ne vient pas les trouver, chiens, chats, cochons, vaches et autruches viennent toujours plus nombreux comme frapper à sa porte pour réclamer un peu de la chaleur humaine dont semble déborder cet homme au grand cœur.

Tout droit du Japon, à des milliers de kilomètres de nous, Antonio Pagnotta nous fait part des réactions qui se déclenchent à l'intérieur même du pays autour de la centrale meurtrière et du fermier inébranlable.
Il dévoile également, sans aucun tabou, les mensonges qui sont dits aux Japonais, des mensonges à la pelle entretenus par le géant tout puissant et avare qu'est TEPCO et par le gouvernement lui-même. Les pages regorgent alors de révélations tant émouvantes qu’outrageantes. Au fil des chapitres, truffés par ailleurs d'explications culturelles et passionnantes sur le pays du soleil levant, les photos du reporter visibles sur Internet nous reviennent en mémoire comme une claque : les squelettes des vaches dont l'agonie a été bien trop longue, l'humour et les sourires malgré tout de Naoto Matsumura, le supermarché sens dessus dessous, les brioches appétissantes de la boulangerie conservées par la radioactivité, les tas de morceaux de maisons écroulées et de véhicules échoués qui ont été formés par-ci par-là dans le paysage, le tombeau immense de la famille du fermier qui occupait depuis cinq générations les terres aujourd'hui souillées, la grande autoroute déserte et silencieuse, l'autruche de Naoto prénommée Boss...

Naoto Matsumura brave la mort. Pire que celle-ci, il y a le déshonneur et c'est ainsi qu'il tient debout la tête haute, tout en restant le même. Antonio Pagnotta, lui, a bravé les radiations pour rapporter dans sa valise des photos touchantes et choquantes et un récit passionnant qui dénonce.

Impossible d'être insensible au combat de Matsumura et de ne pas s'alarmer sur la situation qui promet une catastrophe qui, aujourd'hui, est en passe de devenir indubitablement mondiale tant elle échappe à ceux qui tentent tant bien que mal de la contrôler. A travers ses mots, le photoreporter laisse libre court à son indignation et à sa tristesse.
Touchant dans le témoignage qu'il a couché sur le papier avec tout son cœur, il sait parler à son lecteur de ce héros planétaire qu'est devenu Naoto Matsumura avec toute son admiration et le fermier, grand, exceptionnel et fort, en est d'autant plus émouvant, d'autant plus admirable et respectable dans nos esprits et dans nos cœurs.

Melissa Afonso

http://www.ledernierhommedefukushimaafessenheim.com/index.php/presentation-de-l-equipe-du-projet/antonio-pagnotta/20-le-dernier-homme-de-fukushima
Revenir en haut Aller en bas
 
Il reste un homme à Fukushima
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Jamais homme n'a parlé comme cet homme !
» Jeudi 22 février 2024. Celui qui reste
» Mercredi 22 avril 2020. Un temple reste ouvert
» Que la bonne nouvelle reste toujours neuve pour nous
» La foi qui relève l'homme

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Donne-moi à boire :: La table de la Parole :: Partage secour (Nos trouvailles)-
Sauter vers: