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 Un document qui me "remue" le fond de l'âme

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Stéphane

Stéphane


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Date d'inscription : 02/02/2009
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Localisation : Tournai (Belgique)

Un document qui me "remue" le fond de l'âme Empty
MessageSujet: Un document qui me "remue" le fond de l'âme   Un document qui me "remue" le fond de l'âme EmptyMar 23 Juil - 12:24

Je ne peux dire mieux comme titre, mais voici



Herr, unser Herrscher, dessen Ruhm
In allen Landen herrlich ist!
Zeig uns durch deine Passion,
Dass Du, der wahre Gottessohn,
Zu aller Zeit,
Auch in der größten Niedrigkeit,
Verherrlicht worden bist!
---------------------------------------
Seigneur, notre Maître, dont la Gloire
Domine en tous pays!
Montre-nous par ta Passion
Que Toi, le vrai Fils de Dieu,
De tous temps,
Même dans la plus profonde humiliation,
As été glorifié !
---------------------------------------
Lord, our Ruler, whose Glory
Is magnificent everywhere!
Show us through your Passion,
That you, the true son of God,
At all times,
Even in the most lowly state,
Are glorified!
----------------------

O, Sang et Eau, qui avez jailli du côté du Christ en source de miséricorde pour nous, j'ai confiance en Vous !"

Cette petite oraison, pourquoi la fixer à quinze heures ? Parce que c'est l'heure de la miséricorde - l'heure où le légionnaire romain Longinus perçà de sa lance le coeur de Jésus, après avoir constaté qu'il était mort, et qu'il était donc inutile de lui briser les jambes, comme on le lui avait ordonné. Et voici le récit qu'en fit la Bienheureuse AC Emmerich, décédée en 1824 - et le récit qu'elle de cet événement fut pour moi d'un magnifique éclairage sur le choix que le Seigneur fit du don de cette brève oraison:

Les archers paraissaient encore douter de la mort de Jésus, et l'horrible manière dont on avait brisé les membres des larrons, avait encore augmenté chez les amis de Jésus la crainte que les bourreaux ne revinssent à son corps ; cette crainte faisait trembler les saintes femmes pour le corps du Sauveur. Mais l'officier inférieur Cassius, appelé plus tard Longin, homme de vingt-cinq ans, très actif et très empressé, dont la vue faible et les yeux louches lorsqu'il se donnait un air affairé et important excitaient souvent les moqueries de ses subordonnés, reçut une inspiration soudaine. La férocité ignoble des archers, les angoisses des saintes femmes, l'ardeur subite qu'excita en lui la grâce divine, lui firent accomplir une prophétie. Il saisit sa lance et dirigea vivement son cheval vers la petite élévation où se trouvait la croix. Je le vis s'arrêter devant la fente du rocher, entre la croix du bon larron et celle de Jésus. Alors, prenant sa lance a deux mains, il l'enfonça avec tant de force dans le côté droit du Sauveur, que la pointe alla traverser le coeur et ressortit un peu sous la mamelle à gauche. Quand il la retira avec force, il sortit de la blessure du côté droit une grande quantité de sang et d'eau, qui arrosa son visage comme un fleuve de salut et de grâce. Il sauta à bas de son cheval, s'agenouilla frappa sa poitrine et confessa hautement Jésus en présence de tous les assistants.

La sainte Vierge et ses amies dont les regards étaient toujours fixés vers Jésus, virent avec angoisse l'action inopinée de cet homme, et, lorsqu'il donna son coup de lance, se précipitèrent vers la croix en poussant un cri. Marie tomba entre les bras des saintes femmes, comme si la lance eût traversé son propre coeur, pendant que Cassius louait Dieu à genoux, car les yeux de son corps comme ceux de son âme étaient guéris et ouverts à la lumière. Mais en même temps tous furent profondément émus à la vue du sang du Sauveur, qui avait coulé, mêlé d'eau, dans un creux du rocher au pied de la croix. Cassius, Marie les saintes femmes et Jean recueillirent le sang et l'eau dans des fioles et essuyèrent la place avec des linges.

(Extrait du livre XLVIII. OUVERTURE DU CÔTÉ DE JÉSUS. MORT DES LARRONS)
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