Donne-moi à boire
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 Dimanche le 24 octobre 2010

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MessageSujet: Dimanche le 24 octobre 2010   Dimanche le 24 octobre 2010 EmptyDim 24 Oct - 5:56

Le Seigneur est un juge qui ne fait pas de différence entre les hommes.
Il ne défavorise pas le pauvre, il écoute la prière de l'opprimé.
Il ne méprise pas la supplication de l'orphelin, ni la plainte répétée de la veuve.
Le Seigneur est un juge qui ne fait pas de différence entre les hommes.

Celui qui sert Dieu de tout son cœur est bien accueilli, et sa prière parvient jusqu'au ciel.

La prière du pauvre traverse les nuées ; tant qu'elle n'a pas atteint son but, il demeure inconsolable.
Il ne s'arrête pas avant que le Très-Haut ait jeté les yeux sur lui, prononcé en faveur des justes et rendu justice.
(Si 35, 12-14.16-18)

Ce passage me fait penser que puisque Dieu ne fait pas de différence entre les humains, il en fait pourtant une entre leur état et besoin. Une chose que je remarque encore, en plus de la nécessité pour avoir gain de cause, c'est la prière du serviteur, car aussi celui qui sert Dieu de tout son cœur, est bien accueilli, et sa prière parvient jusqu'au cieux. Et l'image qui me viens le plus pour illustrer ce verset, c'est le bon frère André; qu'es-ce qu'il a dû en porter des gens en son cœur pour les porter au Seigneur, et se charger de leur intentions.


R/ Un pauvre a crié : Dieu l'écoute et le sauve

Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :

que les pauvres m'entendent et soient en fête !

Le Seigneur regarde les justes,
il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.


Il est proche du cœur brisé,
il sauve l'esprit abattu.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.

(Ps 33, 2-3, 16.18, 19.23)



Me voici déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu.
Je me suis bien battu, j'ai tenu jusqu'au bout de la course, je suis resté fidèle.
Je n'ai plus qu'à recevoir la récompense du vainqueur : dans sa justice, le Seigneur, le juge impartial, me la remettra en ce jour-là, comme à tous ceux qui auront désiré avec amour sa manifestation dans la gloire.
....
le Seigneur me fera encore échapper à tout ce qu'on fait pour me nuire. Il me sauvera et me fera entrer au ciel, dans son Royaume....
(De 2Tm 4, 6-8.16-18)


Alléluia. Dieu ne regarde pas l'apparence, comme font
les hommes : il sonde les reins et les cœurs.
Alléluia.
(Inspiré de 1 S 16,7)


'Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !'
(De Lc 18, 9-14)

Voilà encore une prière de pauvre, qui ne manquera pas encore de monter jusqu'au ciel.
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Stéphane

Stéphane


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MessageSujet: Danger des illusions spirituelles   Dimanche le 24 octobre 2010 EmptyDim 24 Oct - 11:48

Livre de l'Ecclésiastique 35,12-14.16-18.
Le Seigneur est un juge qui ne fait pas de différence entre les hommes.
Il ne défavorise pas le pauvre, il écoute la prière de l'opprimé.
Il ne méprise pas la supplication de l'orphelin, ni la plainte répétée de la veuve.
Celui qui sert Dieu de tout son cœur est bien accueilli, et sa prière parvient jusqu'au ciel.
La prière du pauvre traverse les nuées ; tant qu'elle n'a pas atteint son but, il demeure inconsolable.
Il ne s'arrête pas avant que le Très-Haut ait jeté les yeux sur lui, prononcé en faveur des justes et rendu justice.

Psaume 34(33),2-3.16.18-19.23.
Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur : que les pauvres m'entendent et soient en fête !
Le Seigneur regarde les justes, il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur entend ceux qui l'appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre.
Il est proche du cœur brisé, il sauve l'esprit abattu.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs : pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,6-8.16-18.
Me voici déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu.
Je me suis bien battu, j'ai tenu jusqu'au bout de la course, je suis resté fidèle.
Je n'ai plus qu'à recevoir la récompense du vainqueur : dans sa justice, le Seigneur, le juge impartial, me la remettra en ce jour-là, comme à tous ceux qui auront désiré avec amour sa manifestation dans la gloire.
La première fois que j'ai présenté ma défense, personne ne m'a soutenu : tous m'ont abandonné. Que Dieu ne leur en tienne pas rigueur.
Le Seigneur, lui, m'a assisté. Il m'a rempli de force pour que je puisse annoncer jusqu'au bout l'Évangile et le faire entendre à toutes les nations païennes.
J'ai échappé à la gueule du lion ; le Seigneur me fera encore échapper à tout ce qu'on fait pour me nuire. Il me sauvera et me fera entrer au ciel, dans son Royaume. A lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 18,9-14.
Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne. '
Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! '
Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »

J'ai laissé groupés tous les textes du jour, tant ils se correspondent l'un à l'autre d'excellente manière. Dans l'Evangile, l'attitude du pharisien qui cite tous ses droits à la grâce divine. Mais en fait de droits, il n'en existe pour quiconque. On ne peut pas prendre le Seigneur pour un distributeur de bonbons et de confiseries spirituelles ! Il convient plutôt, et je m'en rends compte un peu plus chaque jour, que le fidèle sente profondément dans quel état de pauvreté il est. Il faut que le Seigneur puisse sentir de son côté le besoin de miséricorde de celui qui le prie. Donc, aussi longtemps que l'on s'élève soi-même, en imaginant que nous en avons la force en nous, nous sommes dans l'erreur.

Je songe à ce qui est arrivé à la tour de Babel : n'est-ce pas ainsi que nous commençons souvent notre vie spirituelle ? Même après ma conversion, en dépit de toute la joie que le Seigneur diffusait dans mon coeur, j'ai commencé à calculer, à me dire au fond de moi: "J'ai découvert comment 'fonctionne' Dieu, je peux tout obtenir"... Et puis, en l'espace de quelques mois, tout ce que j'avais cru acquis à tout jamais... avait fondu comme neige au soleil. Comme si rien ne s'était passé. C'est fou: en un rien de temps, j'étais redescendu presque aussi bas que j'étais avant de reconnaître Jésus ! Heureusement, il me restait la logique et la mémoire. Ce n'était pas mon existence qui avait changé par la foi, mais c'est mon être même. Je me suis donc accroché, j'ai accompli des geste de repentir et j'ai prié comme jamais. Et la grâce est revenue. Entre-temps, j'avais abandonné l'idée que je pourrais "tout de même" me marier et avoir une vie normale. Que l'intelligence est nulle à côté du spirituel ! Comme nous sommes habiles à nous leurrer nous-mêmes. La Joie n'est vraiment revenue qu'après mon dernier, mon ultime chagrin d'amour. Je me souviens avoir supplié: "Seigneur, puisque cette femme infidèle m'a volé la moitié de mon coeur, j'accepte cette souffrance et je te supplie de sauver l'autre moitié"... et comme il y a des histoires qui finissent bien, le Seigneur fut généreux: il me forma un nouveau coeur, un coeur entier, un coeur selon Son coeur. Conclusion: il faut combattre en nous les illusions que distille l'orgueil comme un poison. Spirituellement, du moins, il faut toujours être pauvre, c'est-à-dire détaché, vraiment libre.





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MessageSujet: Re: Dimanche le 24 octobre 2010   Dimanche le 24 octobre 2010 EmptyDim 24 Oct - 14:02

Ça me fait penser à ce que j'entends quand des gens s'aperçoivent des kilomètre que je suis prête à faire au quotidien pour mon eucharistie, et là je me fais dire que je suis bonne, et pour moi ce n'est pas ça car si j'étais bonne j'aurais sans doute moins besoin d'aller et passerais sûrement plus facilement ma semaine, sans chercher ce recours au quotidien. En tout cas ce n'est pas notre bonté personnelle qui nous fait courir après Dieu, mais bien sa bonté à Lui, et à nous la nécessité. Nous sommes des nécessiteux. Oui bienheureux ceux qui connaissent leur pauvreté, leur nécessité, car le Royaume est tout disposé pour eux à leur porté.
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