Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,34-40.
Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent,
et l'un d'entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l'épreuve :
« Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Tout ce qu'il y a dans l'Écriture - dans la Loi et les Prophètes - dépend de ces deux commandements. »
Je me demande la réaction des pharisiens après cette entrevue. Si vraiment, tout ce qu'il y a dans l'Ecriture dépend de ces deux commandements, à quoi serviront encore les rites, les pratiques, les fêtes consacrées ? Ne vont-ils pas tous se retrouver au chômage ? Il y a deux jours, moi qui ne suis guère plongé dans la lecture des textes concilières, j'ai tout de même trouvé ce qui suit. Car ce petit passage dit bien que, dans la Vérité, tout est aussi simple que Jésus le dit. En effet:
"Dans l'Eglise, tous, qu'ils appartiennent à la hiérarchie ou qu'ils soient régis par elle, sont appelés à la sainteté (...) En effet, en tous, Dieu a envoyé son Esprit pour les pousser intérieurement à aimer Dieu de toute leur âme, de toute leur intelligence et de toutes leurs forces, et aussi à s'aimer mutuellement comme le Christ les a aimés. Appelés à Dieu, non au titre de leurs oeuvres mais au titre de son dessein et de sa grâce, les disciples sont réellement devenus dans le baptême de la foi, fils de Dieu, participants de la nature divine et, par conséquent, réellement saints. Cette sanctification qu'ils ont reçue, il leur faut donc la conserver et l'achever par leur vie".
(Concile Vatican II, Lumen Gentium, 21 novembre 1964), chap V, par 39-40
C'est simple et il en a toujours été ainsi. C'est simple comme la simplicité dont je voudrais revêtir ma vie, aujourd'hui et demain.