18 avril 2010 3ème Dimanche de Pâques

Messages : 4609 Date d'inscription : 23/10/2008

R/ Je t'exalte, Seigneur, toi qui me relèves

Quand j'ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m'as guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant,
sa bonté toute la vie.

Avec le soir viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie !
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie !

Que mon cœur ne se taise pas,
qu'il soit en fête pour toi ;
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !
(Ps 29, 3-4, 5-6ab, 6cd.12, 13)

Ici, quelle joie dans les psaumes, quelle espérance, un vrai médicament juste de les lires. Tellement que dans une période difficile, et me réveillant la nuit, je lisait les psaumes et y soulignais tout ce qui m'apaisait, en prenant une petite collation, puis retournait me coucher. Ainsi, je regardais vers Lui, et les ombres de la nuit passaient derrière moi.

Simon-Pierre leur dit : « Je m'en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, ils passèrent la nuit sans rien prendre.
Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c'était lui.
Jésus les appelle : « Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? » Ils lui répondent : « Non. »
Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » (De Jn 21, 1-19)

C'est drôle que le texte d'hier m'a fait penser à celui-ci et puis le voilà à présent. Quand Jésus est là, quelle différence! Et juste de faire ce qu'il dit, Quelle différence! comme le jour et la nuit il me semble, puisque: "au lever du jour, Jésus était là."

Evangile selon st Jean 21

« Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? »

Ah, Seigneur quelle question difficile et terrible ! Oui, je t'aime, Seigneur, Tu le sais, mais comment puis-je dire que je T'aime plus que mes frères ? Voici donc une question cruciale qui me poursuis et qui me pousse (comme le Pape Benoît XVI vient de le demander) ) à essayer de me repentir "et un peu vite que çà", dirai-je.

Mais c'est un beau temps pour le repentir. J'accepte donc avec plus de douceur d'être de nouveau mis à l'écart de ma famillen- sans autre raison que le beau temps. Et je me suis retiré moi-même de l'amitié difficile que j'entretenais avec la fille de mes propriétaires depuis... 1982. C'est qu'elle n'est jamais libre, mais obligée de suivre toujours et en tout point ce que dit sa mère. Elle a 56 ans, sa mère 77, mais Régine a une telle autorité sur sa fille que celle-ci en est malade (de la schyzophrénie, si j'ai bien compris). Un ami médecin m'a conseillé de faire très attention car aucune stabilité n'est à espérer... amen !

Peu importe: le Seigneur me demande si je l'aime. La réponse est oui, toujours oui. Lorsque j'avais quinze ans, je cherchais seulement à être consolé de l'impossible indifférence des hommes en société. A présent, je ferai tout ce que le Seigneur voudra pour aimer en débit du froid glacial de ce printemps ensoleillé. Je servirai, mon Dieu, inspirez-moi comment !

J'ai découvert aujourd'hui que le Pape Jean-Paul II avait écrit à ce sujet un partage que vous apprécierez beaucou plus que le mien:

" Pierre ne peut jamais se détacher de cette question : « M'aimes-tu ? » Il la porte avec lui où qu'il aille. Il la porte à travers les siècles, à travers les générations. Au milieu de nouveaux peuples et de nouvelles nations. Au milieu de langues et de races toujours nouvelles. Il la porte lui seul, et pourtant il n'est plus seul. D'autres la portent avec lui... Il y a eu et il y a bien des hommes et des femmes qui ont su et qui savent encore aujourd'hui que toute leur vie a valeur et sens seulement et exclusivement dans la mesure où elle est une réponse à cette même question : « Aimes-tu ? M'aimes-tu ? » Ils ont donné et ils donnent leur réponse de manière totale et parfaite -- une réponse héroïque -- ou alors de manière commune, ordinaire. Mais en tout cas ils savent que leur vie, que la vie humaine en général, a valeur et sens dans la mesure où elle est la réponse à cette question : « Aimes-tu ? » C'est seulement grâce à cette question que la vie vaut la peine d'être vécue. "

Messages : 4609 Date d'inscription : 23/10/2008

« Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? »

Il me semble que la suite de se discours se poursuit entre nous et lui dans le secret de nos cœurs dans sa présence; Je t'aime Seigneur! Tu sais bien que je t'aime, que ferais-je sans Toi, à qui irions-nous, et où irais ma vie. Il me semble qu'avec Saint Paul, je poursuit encore en ces termes: "Certes, je ne suis pas encore arrivé, je ne suis pas encore au bout, mais je poursuis ma course pour saisir tout cela, comme j'ai moi-même été saisi par le Christ Jésus." Oui Seigneur, je t'aime, je veux t'aimer en tout, et tout ce que je peux dire c'est cela, même si dans ma vie il me semble que des contradictions m'échappent. Je voudrais dire avec St-Jean aussi, aime moi plus Seigneur, rempli moi plus de ton Amour, pour que j'en soi tellement pleine, que ce ne soit plus que lui qui déborde de moi.