SAUME
Ps 101 (102), 2-3, 16-18, 19-21
R/. Seigneur, entends ma prière : que mon cri parvienne jusqu’à toi ! (101, 2)
Seigneur, entends ma prière :
que mon cri parvienne jusqu’à toi !
Ne me cache pas ton visage
le jour où je suis en détresse !
Le jour où j’appelle, écoute- moi ;
viens vite, réponds- moi !
Les nations craindront le nom du Seigneur,
et tous les rois de la terre, sa gloire :
quand le Seigneur rebâtira Sion,
quand il apparaîtra dans sa gloire,
il se tournera vers la prière du spolié,
il n’aura pas méprisé sa prière.
Que cela soit écrit pour l’âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu :
« Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ;
du ciel, il regarde la terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. »
Je remarque ici, que quand le Seigneur apparaît dans sa gloire, il se tourne vers la prière du spolie, que du ciel, il regarde la terre, pour entendre la plainte du captif, et libérer ceux qui devaient mourir, et que le peuple à nouveau créé chantera son Dieu. Mais pour qu'il dusse libérer ceux qui devaient mourir, pour qu'il y ait eu des captifs, des spoliés, des gens vivant la détresse, il a bien fallu avoir ces moments qui causent tout celà, des temps morts. Pour qu'il y ait des Pâques, il y a bien fallu dès vendredis saint. Mais ce qui apparaît d'abord, c'est que de passer par les vallées du vendredi, nous voile un moment l'espérance de la remonté.