Donne-moi à boire
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 Mardi le 11 août 2009

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MessageSujet: Mardi le 11 août 2009   Mardi le 11 août 2009 EmptyMar 11 Aoû - 3:01

08 Le Seigneur marchera devant toi, il sera avec toi ; il ne te lâchera pas, il ne t'abandonnera pas. Tu n'auras ni crainte ni frayeur. »
(Dt 31, 8 )
Mardi le 11 août 2009 Enfant10
01 Les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? »
02 Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d'eux,
03 et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des cieux.
04 Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux.
05 Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c'est moi qu'il accueille.
10 Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
12 Que pensez-vous de ceci ? Si un homme possède cent brebis et que l'une d'entre elles s'égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
13 Et, s'il parvient à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
14 Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu.

(Mt 18, 1-5.10.12-14)

La grandeur déroutante de l'Évangile, celle de la petitesse de l'abandon confiante d'un enfant. Confiance que Dieu est notre Père et qu'Il nous aime plus que tout, chacun, chacune.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris


Dernière édition par Admin le Mar 11 Aoû - 13:47, édité 1 fois
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Stéphane

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MessageSujet: La grande place des petits   Mardi le 11 août 2009 EmptyMar 11 Aoû - 12:35

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,1-5.10.12-14.

Les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d'eux,
et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c'est moi qu'il accueille. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.

Que pensez-vous de ceci ? Si un homme possède cent brebis et que l'une d'entre elles s'égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s'il parvient à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu.


La deuxième partie du texte, qui raconte l'histoire de la brebis perdue, montre bien que "ces petits" ne sont pas uniquement des enfants, mais tous ceux qui sont "comme" ces enfants. Et donc, en plaçant un enfant au milieu d'eux, Jésus à montré aux disciples que celui d'entre eux qui reçoit la parole avec l'esprit d'enfance, celui-là est précieux devant Dieu. Il est même précieux au point que les 99 brebis devront attendre sur l'alpage, jusqu'à ce que celle qui s'est égarée ait été retrouvée. Cela me rappelle l'histoire du fils prodigue: le fils cadet était un jeune fou, il a voulu partir à l'aventure, tout tenter, tout réussir... mais il a tout perdu; le fils aîné n'a pas le même problème, lui qui sert son père avec la main à la couture du pantalon. Dans la pratique, les deux enfants ont blessé leur père, parce qu'aucun des deux n'a compris l'amour de compassion qui anime leur père. L'un travaille pour mériter ce qui lui revient de droit, tandis que l'autre est partir sans songer une seconde à la souffrance de chaque jour qu'il allait causer. Mais le festin, il est d'abord pour le fils cadet - même si n'a pas l'air juste, parce que ce père peut pardonner et manifester ainsi la splendeur de son Amour.

J'ai trouvé ce commentaire sur le site de l'Evangile au Quotidien - et comme j'appartiens à la congrégation ND de la Miséricorde divine, je la retranscris ici, évidemment :

Ils ont déjà recommencé, les jours gris quotidiens. Les instants solennels de mes voeux perpétuels sont passés, mais cette grande grâce de Dieu demeure en mon âme. Je sens que je suis tout à Dieu, je sais que je suis son enfant, je sens que je suis tout entière propriété de Dieu. J'expérimente cela même de façon physique et sensible. Je suis parfaitement tranquille en tout, car je sais que c'est l'affaire de l'Epoux de penser à moi. Je me suis complètement oubliée moi-même.

Ma confiance dans son Coeur très miséricordieux est sans bornes. Je lui suis continuellement unie. Je vois que c'est comme si Jésus ne pouvait pas être heureux sans moi, ni moi sans lui. Je comprends bien cependant qu'étant Dieu il est heureux en lui-même, et que pour son bonheur il n'a besoin d'absolument aucune créature, mais sa bonté le contraint à se donner à sa créature -- et cela avec une inconcevable générosité.

A nous de retrouver l'esprit d'enfance... je n'essaierai pas par moi-même, car c'est comme pour la Joie, il faut demander, c'est tout !
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Stéphane

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MessageSujet: Bernanos et l'esprit d'enfance   Mardi le 11 août 2009 EmptyMar 11 Aoû - 12:41

« D’où vient que le temps de notre petite enfance nous apparaît si doux, si rayonnant? Un gosse a des peines comme tout le monde, et il est, en somme, si désarmé contre la douleur, la maladie! L’enfance et l’extrême vieillesse devraient être les deux grandes épreuves de l’homme. Mais c’est du sentiment de sa propre impuissance que l’enfant tire humblement le principe même de sa joie. Il s’en rapporte à sa mère, comprends-tu? Présent, passé, avenir, toute sa vie, la vie entière tient dans un regard, et ce regard est un sourire. Hé bien, mon garçon, si l’on nous avait laissés faire, nous autres, l’Eglise eût donné aux hommes cette espèce de sécurité souveraine. Retiens que chacun n’en aurait pas moins eu sa part d’embêtements. La faim, la soif, la pauvreté, la jalousie, nous ne serons jamais assez forts pour mettre le diable dans notre poche, tu penses! Mais l’homme se serait su le fils de Dieu, voilà le miracle! Il aurait vécu, il serait mort avec cette idée dans la caboche – et non pas une idée apprise seulement dans les livres, - non. Parce qu’elle eût inspiré, grâce à nous, les mœurs, les coutumes, les distractions, les plaisirs et jusqu’aux plus humbles nécessités. Ça n’aurait pas empêché l’ouvrier de gratter la terre, le savant de piocher sa table de logarithmes ou même l’ingénieur de construire ses joujoux pour grandes personnes. Seulement nous aurions aboli, nous aurions arraché du cœur d’Adam le sentiment de sa solitude.

Ne s’amuse pas qui veut. La moindre poupée de quatre sous fait les délices d’un gosse toute une saison, tandis qu’un vieux bonhomme bâillera devant un jouet de cinq cent francs. Pourquoi? Parce qu’il a perdu l’esprit d’enfance. Hé bien, l’Eglise a été chargée par le bon Dieu de maintenir dans le monde cet esprit d’enfance, cette ingénuité, cette fraîcheur. Le paganisme n’était pas l’ennemi de la nature, mais le christianisme seul l’agrandit, l’exalte, la met à la mesure de l’homme, du rêve de l’homme. Je voudrais tenir un de ces savantasses qui me traitent d’obscurantiste, je lui dirais: « Ce n’est pas de ma faute si je porte un costume de croque-mort. Après tout, le Pape s’habille bien en blanc, et les cardinaux en rouge. J’aurais le droit de me promener vêtu comme la Reine de Saba, parce que j’apporte la joie. Je vous la donnerais pour rien si vous me la demandiez. L’Eglise dispose de la joie, de toute la part de joie réservée à ce triste monde. Ce que vous avez fait contre elle, vous l’avez fait contre la joie. Est-ce que je vous empêche, moi, de calculer la précession des équinoxes ou de désintégrer les atomes? Mais que vous servirait de fabriquer la vie même, si vous avez perdu le sens de la vie? Vous n’auriez plus qu’à vous faire sauter la cervelle devant vos cornues. Fabriquez de la vie tant que vous voudrez! L’image que vous donnez de la mort empoisonne peu à peu la pensée des misérables, elle assombrit, elle décolore lentement leurs dernières joies. Ça ira encore tant que votre industrie et vos capitaux vous permettront de faire du monde une foire, avec des mécaniques qui tournent à des vitesses vertigineuses, dans le fracas des cuivres et l’explosion des feux d’artifices. Mais attendez, attendez le premier quart d’heure de silence. Alors, ils l’entendront, la parole – non pas celle qu’ils ont refuséequi disait tranquillement: « Je suis la Voie, la Vérité, la Vie » - mais celle qui monte de l’abîme: « Je suis la porte à jamais close, la route sans issue, le mensonge et la perdition. » (p. 46 – 48)
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MessageSujet: Re: Mardi le 11 août 2009   Mardi le 11 août 2009 EmptyMar 11 Aoû - 13:16

J'aime particulièrement: "Je suis parfaitement tranquille en tout, car je sais que c'est l'affaire de l'Epoux de penser à moi. Je me suis complètement oubliée moi-même." Mais pour moi aussi cette tranquillité ne s'obtient pas non plus de mes propres forces, mais aussi de sa grâce, et je vois aussi qu'il est aussi en cela question de croissance, mais comme inverse, car dans le Royaume on ne grandit qu'en diminuant. "Il faut que je diminue et que Lui grandisse"
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MessageSujet: Re: Mardi le 11 août 2009   Mardi le 11 août 2009 EmptyMar 11 Aoû - 13:42

Il est vrai que tant que nous trouverons pas celui qui donne les couleurs du temps, que toutes choses demeurerons insipides, mais l'appel n'est-il pas en cela, pour la centième brebis, qui toujours ne sera rassasié que tant qu'elle ne l'aura trouvé.
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