Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 6, 1-6)
01 Jésus est parti pour son pays, et ses disciples le suivent.
02 Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Les nombreux auditeurs, frappés d'étonnement, disaient : « D'où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
03 N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses soeurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui.
04 Jésus leur disait : « Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison. »
05 Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains.
06 Il s'étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d'alentour en enseignant.
Merci, Jésus. Après le week-end que je viens de passer, durant lequel ma soeur aînée est revenue en disant "je reste une semaine avec toi", mais est déjà repartie sans m'avoir laissé un mot... et durant lequel, encore, ma cadette a conclu qu'aucune réconciliation n'est possible entre nous (mais ce n'est que la seconde fois) je me suis retrouvé exactement dans la situation décrite par Jésus dans cet Evangile:
"Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison"
Bien évidemment je ne suis pas prophète, mais j'éprouve tout de même la peine de ne pas être compris par les miens. A une exception près: ma mère. Et Marie était aussi l'exception de Nazareth.
Je suis tout ébahi, de nouveau, que l'Evangile rencontre exactement ce que je vis, de telle sorte que j'entends presque le Maître me dire: "N''essaie plus, cesse de te défendre, mais sors de chez toi et fais ce que je t'ai donné de faire". Me voici donc.
Avec la Joie qui remonte peu à peu dans mon coeur.