Donne-moi à boire
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 Le buisson ardent de la miséricorde divine

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Stéphane

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MessageSujet: Le buisson ardent de la miséricorde divine   Le buisson ardent de la miséricorde divine EmptySam 20 Sep - 11:54

Vingt-cinquième dimanche du temps ordinaire

Livre d'Isaïe 55,6-9.

Cherchez le Seigneur tant qu'il se laisse trouver. Invoquez-le tant qu'il est proche.
Que le méchant abandonne son chemin, et l'homme pervers, ses pensées !
Qu'il revienne vers le Seigneur qui aura pitié de lui, vers notre Dieu qui est riche en pardon.
Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et mes chemins ne sont pas vos chemins, déclare le Seigneur.
Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes chemins sont élevés au-dessus des vôtres, et mes pensées, au-dessus de vos pensées
.


Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 1,20c-24.27a.
Frères, soit que je vive, soit que je meure, la grandeur du Christ sera manifestée dans mon corps. En effet, pour moi, vivre c'est le Christ, et mourir est un avantage.
Mais si, en vivant en ce monde, j'arrive à faire un travail utile, je ne sais plus comment choisir.
Je me sens pris entre les deux : je voudrais bien partir pour être avec le Christ, car c'est bien cela le meilleur ;
mais, à cause de vous, demeurer en ce monde est encore plus nécessaire.
Quant à vous, menez une vie digne de l'Évangile du Christ.



Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 20,1-16a.
Jésus disait cette parabole : « Le Royaume des cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Il se mit d'accord avec eux sur un salaire d'une pièce d'argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures, il en vit d'autres qui étaient là, sur la place, sans travail.
Il leur dit : 'Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste. '
Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d'autres qui étaient là et leur dit : 'Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ? '
Ils lui répondirent : 'Parce que personne ne nous a embauchés. ' Il leur dit : 'Allez, vous aussi, à ma vigne. '
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : 'Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers. '
Ceux qui n'avaient commencé qu'à cinq heures s'avancèrent et reçurent chacun une pièce d'argent.
Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d'argent.
En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :
'Ces derniers venus n'ont fait qu'une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur ! '
Mais le maître répondit à l'un d'entre eux : 'Mon ami, je ne te fais aucun tort. N'as-tu pas été d'accord avec moi pour une pièce d'argent ?  Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi : n'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon ? ' Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers.
»


Textes de l'Evangile au quotidien


C'est toujours très réconfortant, très revigorant, de goûter un bol de bouilon très chaud, lorsqu'on a marché longuement dans la neige et le froid. La bonté de Dieu, dans les textes de ce dimanche, se manifeste pour moi selon cette apparence, car la logique humaine, qui paraît juste au premier abord, aboutit trop souvent à rendre l'homme esclave (ou le maître) de son prochain. Mais il faut que cette finisse un jour par fondre devant le buisson ardent de l'amour de Dieu.

Que l'homme est toujours prompt à récriminer à propos d'autrui, c'est ce que dénonce la parabole des ouvriers de la dernière heure.  Non seulement ceux-ci reçoivent le même salaire que ceux qui ont travaillé toute la journée, mais ils passent à la caisse avant tout le monde !  Et l'on se récrie aussitôt que c'est injuste. Or, non seulement ce n'est pas injuste, mais la réponse du maître fait ressortir le défaut du raisonnement: c'est l'envie, c'est le préjugé sur autrui, et finalement, c'est l'oeil mauvais.  

L'oeil mauvais rappelle le mot de Jésus au chapitre sept du même Evangile : "Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. »  

Par quoi le jugement humain est-il faussé ?  D'une part, à cause de l'envie dans le coeur de l'homme, d'autre part à cause de sa méconnaissance de l'amour de Dieu.

En voyant passer devant eux, à la caisse, les ouvriers de la dernière heure, ceux de la première heure se sont certainement frottés les mains en songeant : "Certainement, le maître nous fait attendre parce qu'il nous réserve une prime !" Et leur déception n'en est que plus forte. Autrement dit: avant de pouvoir reconnaître la largeur, la hauteur et la profondeur de l'Amour dont nous sommes aimés, il nous faut d'abord changer de coeur.  C'est ce que saint Paul constate dans son épître lorsqu'il change d'avis et déclare : " je voudrais bien partir pour être avec le Christ, car c'est bien cela le meilleur ; mais, à cause de vous, demeurer en ce monde est encore plus nécessaire".

Et finalement, si nous nous réclamons du Christ, nous ne pouvons éviter de voir rabaissée notre intelligence et renversée notre raison. Car le coeur du Seigneur est tout entier miséricorde, et il nous faut tous, pour guérir,  passer par lfeu de sa miséricorde.

.
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MessageSujet: Re: Le buisson ardent de la miséricorde divine   Le buisson ardent de la miséricorde divine EmptyDim 21 Sep - 5:24

Psaume : 144, 2-3, 8-9, 17-18


R/ Proche est le Seigneur de ceux qui l'invoquent.

Chaque jour je te bénirai,
je louerai ton nom toujours et à jamais.
Il est grand, le Seigneur, hautement loué ;
à sa grandeur, il n'est pas de limite.

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.

Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Il est proche de ceux qui l'invoquent,
de tous ceux qui l'invoquent en vérité
.


Je joint ici une autre version, soit celle de chouraqui

2.       Chaque jour, je te bénis et louange ton nom, en pérennité, à jamais.
3.       Grand, IHVH-Adonaï, fort et louangé ! Sa grandeur est insondable !


8.      Graciant et matriciel, IHVH-Adonaï;
long de narine, il est grand en chérissements.
9.       IHVH-Adonaï, bien pour tous, ses matrices embrassent toutes ses oeuvres.


17.       IHVH-Adonaï est juste en toutes ses routes,
chérissant en toutes ses oeuvres.
18.       IHVH-Adonaï est proche de tous ses invocateurs,
de tous ceux qui crient vers lui en vérité.


J'aime particulièrement, la tendresse des mots employés, mais mon attention est allé sur ce dernier verset, de la proximité de Dieu, face à ses invocateur.  Notre traduction, emploi 2 fois le verbe invoquer, l'autre a repris en second, à sa place celui de crier.  Es-ce que ce dernier terme ne dit-il pas davantage le sens de l'invocation en vérité, soit celui qui l'appelle du fond de son cœur, indépendamment de ce qu'il est, de ce qu'il fait, et même de la religion qu'il serait.
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MessageSujet: Re: Le buisson ardent de la miséricorde divine   Le buisson ardent de la miséricorde divine EmptyDim 21 Sep - 18:47

J'ai cherché le mot invoquer, pour approfondir ma méditation.  Voici ce que j'ai trouvé:  

Invoquer signifie « appeler à l'aide par des prières » et, par extension, « implorer ». Il peut aussi signifier « faire appel à quelque chose pour se justifier ». Ce verbe est issu du verbe latin invocare, qui signifiait « appeler, prendre à témoin ».

Es-ce qu'on pense à appeler Dieu à l'aide?  Avons-nous cette  douloureuse béatitude de prendre conscience que nous avons besoin de son aide.  Je marque douloureux, la prise de conscience, pas le fait de l'appeler, car l'appeler, en définitive, devient un délice, d'où la béatitude dans la douleur d'un manque.  Un peu comme l'oxygène manquant dans les poumons du nouveau-né, lui fait pousser son salutaire cri, en soi aussi une réelle béatitude, sans laquelle, ce serait la mort.
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Stéphane

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MessageSujet: Re: Le buisson ardent de la miséricorde divine   Le buisson ardent de la miséricorde divine EmptyLun 22 Sep - 13:01

Admin a écrit:
J'ai cherché le mot invoquer, pour approfondir ma méditation.  Voici ce que j'ai trouvé:  

Invoquer signifie « appeler à l'aide par des prières » et, par extension, « implorer ». Il peut aussi signifier « faire appel à quelque chose pour se justifier ». Ce verbe est issu du verbe latin invocare, qui signifiait « appeler, prendre à témoin ».

Es-ce qu'on pense à appeler Dieu à l'aide?  Avons-nous cette  douloureuse béatitude de prendre conscience que nous avons besoin de son aide.  Je marque douloureux, la prise de conscience, pas le fait de l'appeler, car l'appeler, en définitive, devient un délice, d'où la béatitude dans la douleur d'un manque.  Un peu comme l'oxygène manquant dans les poumons du nouveau-né, lui fait pousser son salutaire cri, en soi aussi une réelle béatitude, sans laquelle, ce serait la mort.

La plupart du temps, nous pensons pouvoir nous appuyer sur nos propres forces. Mais avec l'âge, pour moi qui ai eu 58 ans cette année, le besoin de m'en remettre à Dieu plus régulièrement s'est manifesté avec force. Après avoir été victime d'une agression le Jeudi saint de cette année, j'ai commencé de m'en "remettre" de plus en plus entre les bras du Seigneur. Une question me hante littéralement : ma mère Léa vient d'avoir 90 ans. Malgré quelques confusions dans ses souvenirs, c'est une femme remplie de l'amour de Jésus et elle NE SE PLAINT JAMAIS. Je ne la vois qu'aux repas du midi et pourtant je me demande comment je vais vivre lorsqu'elle nous aura quittés.

Il y a d'autres personnes dans ma famille, mais il faudra bien que le Seigneur vienne à mon secours, car si je dois vivre seul dans un petit logement en ville... Allons, il faut dire "Jésus, j'ai confiance en Toi !" et aller de l'avant !
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