La leçon du pommier

Messages : 4609 Date d'inscription : 23/10/2008

J'avais entendu parler que pour un pommier, pour que celui-ci produise des fleurs et des fruits, qu'il devait être dans la proximité d'un autre pommier compatible et même plus, j'avais même entendu parler de greffe, pour amener justement la fécondité. Cette histoire m'a parlé justement des couples, et aussi des familles, ou regroupements. Dans une société qui tends tellement, en tout cas dans son naturel, à tant repousser ce qui lui est différent, ainsi des gens différents, peuvent aisément recevoir des messages de différence qu'on appelle rejet, dès leur plus tendre enfance. Après plusieurs années aussi un couple qui à prime abord s'étaient vu attirés, voir même stimulés par tant de différences, ne se voient par la suite, comme plus rien en commun, et excédés de trop de différences. Quand je vois mes pommiers, dont plus spécialement celui dont on semble avoir retiré l'aidant qui lui était juxtaposé, je me dis mais qu'es-ce qu'on a fait à sa fécondité, le pauvre à présent ne présente plus, ni fleur, ni fruits, seul le triste spectacle laissé par la différence retranché emportant avec elle aussi toute sa fécondité. Cette leçon me parle aussi de l'Église, tiens quel beau pommier, mais petit problème aussi on a retranché les membres différents, ou peut-être se sont-il séparés d'eux-même en réaction à une différence in-acceptée, in-tolérée, voire même incomprise. Et que dire encore de l'histoire même de la foi toujours avec ses arbres qui se côtoient, à partir d'Abraham, avec ses deux pousses en parallèle, soit celle d'Isaac et d'Ismaël. Que dire encore du peuple élu appelé Israël, auquel on a greffé l'église actuelle, encore subdivisé elle aussi de multiples pousses différente. Pour retrouver une fécondité en Église, faudrait-il retrouver une nouvelle greffe, une nouvelle unité redécouverte, ou la différence est redécouverte comme source de fécondité.

Messages : 4609 Date d'inscription : 23/10/2008

Bon je voudrais pas paraître entrain de juger mon église, je réfléchit seulement sur ce qui s'est fait depuis Abraham et j'observe. Un moment ou Israël était vivante, puis au moment ou il y a eu la greffe de l'Église naissante selon les observations de Paul* Mais son observation à lui était à propos de l'olivier. Je remarque encore que le Seigneur a toujours envoyé ses apôtre deux par deux, aussi une paroisse près d'ici encore bien vivante, mais on y a laissé un prêtre au confessionnal avant la messe et et même encore pendant. Quand on pense que combien d'entre nous devons notre vie spirituelle à ce précieux sacrement, et pas rien que la nôtre, mais bien encore celle de notre famille. Dans le cour de l'histoire, beaucoup de branches d'église se sont séparées pensant faire mieux, mais comment eux et nous y avons perdu au bout du compte. On a eu un mouvement d'unité ou on a vraiment senti pouvoir y célébrer nos différences, avec un réel respect ou comme nous disait encore St-Paul chacun y estimait ses frères supérieurs à eux-mêmes, et beaucoup de ces petites assemblées était vraiment remplies de la grâce, mais beaucoup sont tombées parmi les plus prometteuses de fruits, et celles qui restent, je me demande s'il ne sont pas plus porteur du ver de la division, et combattant en secret, une branche forte, contre l'arbre lui-même qui l'a portée.

*Romain 11, 11-20 a écrit:: 11 Je pose encore une question : Israël a-t-il trébuché pour ne plus se relever ? Non, bien sûr ! Mais c'est à sa faute que les païens doivent le salut ; Dieu voulait le rendre jaloux.
12 Or, si la faute des fils d'Israël a été un enrichissement pour le monde, si leur échec a été un enrichissement pour les païens, que dire alors du jour où l'ensemble d'Israël sera là ?
13 Je vous le dis à vous, qui étiez païens : dans la mesure même où je suis apôtre des païens, ce serait la gloire de mon ministère
14 de rendre un jour jaloux mes frères de race, et d'en sauver quelques-uns.
15 Si en effet le monde a été réconcilié avec Dieu quand ils ont été mis à l'écart, qu'arrivera-t-il quand ils seront réintégrés ? Ce sera la vie pour ceux qui étaient morts !
16 Si un peu de pâte est consacrée à Dieu, toute la pâte devient sainte ; si la racine de l'arbre est sainte, les branches le sont aussi.
17 De ces branches, quelques-unes ont été coupées, alors que toi, qui es une branche d'olivier sauvage, tu as été greffé parmi elles, et tu as part désormais à l'huile que donne la racine de l'olivier.
18 Alors, ne sois pas plein d'orgueil envers les autres branches ; malgré tout ton orgueil,

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