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| | Il étendit les mains à l'heure de sa passion... | |
| | Auteur | Message |
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Admin
Messages : 4609 Date d'inscription : 23/10/2008
| Sujet: 10 septembre 2012 Lundi, le pain non fermenté Lun 10 Sep - 2:29 | |
| Vraiment, il n'y a pas de quoi vous enorgueillir : vous savez bien qu'un peu de levain suffit pour que toute la pâte fermente. Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes comme le pain de la Pâque, celui qui n'a pas fermenté.
Voici que le Christ, notre agneau pascal, a été immolé. Célébrons donc la Fête, non pas avec de vieux ferments : la perversité et le vice, mais avec du pain non fermenté : la droiture et la vérité. (De 1Co 5, 1-8)
C'est la première fois que je suis frappé par cette information à propos des ferments, cela me refait faire le lien avec ce que disait Jésus dans sa mise en garde de se méfier du levain des pharisien, je comprend mieux à présent le lien. Dire encore que pour certaines maladies, pour en guérir, on doit exclure toutes formes de levain et de ce qui le nourrit pour s'en défaire, il s agit de la candidose, et que cela pourrait être à la source de d'autres maladies plus graves, comme l'autisme, la schizophrénie et même le cancer. N'es-ce pas qu'on retrouve ce qu'on dit dans cette prière plus élaboré du crédo, ou on nomme ce à quoi on croit, puis à ce à quoi on renonce, soit au péché et à tout ce qui conduit au péché, et jusqu'à l'auteur même du péché.
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| | | Admin
Messages : 4609 Date d'inscription : 23/10/2008
| Sujet: Re: Il étendit les mains à l'heure de sa passion... Lun 10 Sep - 2:48 | |
| Voici que le Christ, notre agneau pascal, a été immolé. Célébrons donc la Fête, non pas avec de vieux ferments : la perversité et le vice, mais avec du pain non fermenté : la droiture et la vérité.
Voici donc encore une part d’où serait tiré l'origine du faire nos Pâques, soit de nous purifier pour la fête, par le sacrement de la réconciliation, tout autant que de ce signe qu'à opéré notre Seigneur du lavement des pieds, ou il disait à Pierre qu'il n'aurait pas de part avec Lui, si il ne le lavait pas. Le lavement des pieds, symbole de laver, de ce qui nous salit sur la route. | |
| | | Stéphane
Messages : 3917 Date d'inscription : 02/02/2009 Age : 67 Localisation : Tournai (Belgique)
| Sujet: Il étendit les mains à l'heure de sa passion... Lun 10 Sep - 11:16 | |
| Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,6-11. Un autre jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était paralysée. Les scribes et les pharisiens observaient Jésus afin de voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l'accuser. Mais il connaissait leurs pensées, et il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Lève-toi, et reste debout devant tout le monde. » L'homme se leva et se tint debout. Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de la perdre ? » Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l'homme : « Étends ta main. » Il le fit, et sa main redevint normale. Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu'ils allaient faire à Jésus.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Pourquoi un rabbin ferait-il un miracle - au nom de Dieu ! - le jour du sabbat ? Dans cet évangile, les scribes et les pharisiens ont vraiment le mauvais rôle : ils croient en Dieu mais ne croient pas qu'un homme puisse avoir reçu de Dieu les pouvoirs qu'ont pourtant eu leurs prophètes. Cependant, Jésus ne les dénonce pas vraiment, puisqu'il laisse le malade se guérir tout seul. Il ne le touche pas mais lui dit simplement: "Étends la main". Dans ce passage de l’Évangile se reproduit ce mystère de l'incompréhension des hommes devant Dieu. Comment peut-on dire : "Je crois", et en même temps dire: cet homme-là, cette femme-là, ce peuple-là n'est pas des nôtres - et, tous, ils ne sont pas de Dieu ?
J'ai souffert beaucoup ce matin, tout en étant heureux (puisqu'il est possible d'être heureux dans la souffrance), en un jour "impossible" (jour de braderie en ville - et jour où l'on est venu m'installer un adoucisseur d'eau dans ma cave...), jour où le chaos semble s'étendre dans le monde, malgré un très beau soleil. Je voudrais bien me retirer de tout cela mais je ne sais pas comment faire. Je ne comprends pas que les juifs furent "remplis de fureur" en l'occasion de la délivrance de l'un des leurs. Comment me traitera-t
J'ai appelé ma vieille tante qui prie beaucoup et je lui ai demandé: "Est-ce que tu as le sentiment d'une présence lorsque tu pries ?" Elle m'a répondu que oui. "Et moi non. J'ai beau prier une moitié de ma nuit, je ne ressens rien. Je suis comme un rocher perdu au milieu de l'océan, je suis un récif battu par les vagues, je reçois des gifles d'angoisse, je reste comme un morceau de marbre, une pièce de fer, j'ai la foi dure et j'ai le sentiment qu'elle rouille". Elle m'a répondu: "C'est parce que tu fais du bien autour de toi. Le bien est payé par la souffrance en ce monde". Cette réponse m'a fort étonné. Je lui ai demandé d'expliquer. Elle a dit encore: "Dieu ne permet pas que l'on reçoive une quelconque récompense pour le bien que l'on fait sur la terre"... Et après coup, je l'ai rappelée pour lui dire que je n'ai pas de consolations, mais par contre, j'ai des "directives" et pour l'instant, cela suffit.
Voici donc le pire et le plus faible commentaire d'Evangile que j'ai pu écrire depuis des années et je vous remercie d'avance de m'en excuser... | |
| | | Admin
Messages : 4609 Date d'inscription : 23/10/2008
| Sujet: Re: Il étendit les mains à l'heure de sa passion... Lun 10 Sep - 21:00 | |
| - Citation :
- J'ai appelé ma vieille tante qui prie beaucoup et je lui ai demandé: "Est-ce que tu as le sentiment d'une présence lorsque tu pries ?" Elle m'a répondu que oui. "Et moi non. J'ai beau prier une moitié de ma nuit, je ne ressens rien. Je suis comme un rocher perdu au milieu de l'océan, je suis un récif battu par les vagues, je reçois des gifles d'angoisse, je reste comme un morceau de marbre, une pièce de fer, j'ai la foi dure et j'ai le sentiment qu'elle rouille".
Réponse au Ps 72, 21-26: 21 Oui, mon coeur s'aigrissait, j'avais les reins transpercés. 22 Moi, stupide, comme une bête, je ne savais pas, mais j'étais avec toi. 23 Moi, je suis toujours avec toi, avec toi qui as saisi ma main droite. 24 Tu me conduis selon tes desseins ; puis tu me prendras dans la gloire. 25 Qui donc est pour moi dans le ciel si je n'ai, même avec toi, aucune joie sur la terre ? 26 Ma chair et mon coeur sont usés : ma part, le roc de mon coeur, c'est Dieu pour toujours. La vie de foi, n'est pas toujours au beau fixe, il y a les nuits aussi, où les sens sont purifiés, il y a aussi Jésus qui a dit ceci en Jean 12, 27-28: 27 Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure ? - Mais non ! C'est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! 28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l'ai glorifié et je le glorifierai encore. » | |
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