Du fruit par la persévérance.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 8,4-15.
Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, la retiennent, et portent du fruit par leur persévérance.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

De ce long Évangile, je retiens le dernier verset en espérant être persévérant, surtout dans les prochaines années qui ne manqueront pas d'être plus fatigantes et plus pénibles. La société me demande de travailler encore dix ans, mais au rythme que cela suppose, avec la solitude qui s'accroît tandis que les les peines se multiplient, je me dis déjà que j'aurai difficile de durer encore cinq ans. Ne serait-il pas préférable dès lors, d'user de persévérance en vue de Dieu, plutôt que d'une pension de retraite ?

L'idée est de rattraper le temps perdu, le temps gaspillé pour les biens qui, de toute manière, passent, et de m'efforcer résolument par la porte étroite en vue des biens qui demeurent ? Cette semaine, je n'ai manqué qu'une Eucharistie - celle de ce matin; tous les autres jours, j'ai garé la voiture à proximité de mon lieu de travail et je suis reparti à pieds, toujours un parapluie à la main, vers la seule chapelle en ville où se dit encore une messe.

La persévérance, pour moi, ce doit être aussi le respect des règles de ma congrégation; l'une me prescrit de commenter chaque jour l’Évangile, car consacrer du temps à la Parole confère des forces que beaucoup n'ont pas conscience - mais il y en a une que j'ai trop souvent négligée et qui est la sieste après le repas. Ce n'est pas du temps perdu, c'est un repos que le Seigneur nous accorde pour notre propre bien - j'ai donc encore péché par présomption.

La persévérance dans la prière: j'ai commencé de prier et de supplier en toute occasion car, comme me l'ont confirmé trois fidèles qui ne se connaissent pas entre eux : le démon ne cesse, partout, d'assaillir de nouveaux soucis les fidèles dont la prière, très saintement, tend à s'unir à celle de Jésus. Comme il doit détester cela, le diable ! Ces âmes qui, tout en travaillant, gardent constamment le cœur tourné vers Dieu, puis saisissent leur chapelet dès la première minute de temps libre... quelle rage ils encourent de la part de l'adversaire.

Le temps est court, mais peu s'en rendent compte. Soyons donc persévérants car nous ne savons ni le jour ni l'heure !

Très bon titre, on en dirait la conclusion, pour la sieste, hier j'ai même pas e de temps de dîner, mais j'ai pu avoir "break" pour la messe à une heure plus tôt pour moi comme j'avais manqué de beaucoup de sommeil cette semaine, et mon époux cette semaine devait dîner au bureau, donc lui non plus pas d'habituelle sieste du midi. Là dessus chacun fait ce qu'il peut. l'important n'est-il pas que nous ayons notre esprit continuellement tourné vers le Seigneur, travaillant avec Lui. Pour moi en entretien présentement je ne peux pas non plus tenir un chapelet en main, mais mon âme seule que je garde dans la présence de Dieu, le plus possible, le matin, j'ai un cd pour le chapelet, car encore mes mains manquent pour le déjeuné. Les mains peuvent toujours manquer, mais le cœur Lui peut toujours veiller. Même la concentration peu manquer, Mais si le cœur veille, on persévère en dépit de notre diminution.

Je relève ici les menace contre la persévérance, le bord du chemin, les pierres, et les ronces. Notre attention doit être de ne pas se laisser enlever la Parole quand on la reçoit, prendre un peu plus de temps avec elle, pour l'accueillir, et même un peu la partager, n'est-il pas un bon moyen, ou tout autre encore qui nous permette de la laisser tremper un peu sur notre cœur pour la laisser agir. Les pierres, et bien attention de ne pas butter sur les pierres, on n'abandonne pas coute que coute, mais seul on y arrivera jamais et s'il nous arrive de tomber sur une pierre, de grâce, il faut se relever, prions pour ceux qui ont buté que notre Seigneur dans sa miséricorde leur accorde la grâce comme à nous si cela était, de nous relever. Puis le dernier danger, les ronces, attention à notre cœur de ne pas le laisser étouffer sous les soucis, remettons tout nos soucis à Dieu, et nous soyons tout à Lui en veillant et priant comme il nous est donné de pouvoir le faire, à chaque moment de notre vie.