«Après cela, je reviendrai pour reconstruire la demeure de David, qui s'est écroulée ; je reconstruirai ce qui était en ruines, je le relèverai ; alors, le reste des hommes cherchera le Seigneur, ainsi que les nations païennes sur lesquelles mon nom a été prononcé.»(De Ac 15, 7-21) Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur, terre entière, chantez au Seigneur et bénissez son nom !
De jour en jour, proclamez son salut, racontez à tous les peuples sa gloire, à toutes les nations ses merveilles ! (Du Ps 95)
Oui vraiment la joie, est de demeurer dans son Amour, en dehors de cela, il n'y a que ce qui nous attriste, nos échec, ceux des autres, mais notre espérance c'est que demeurant dans cette confiance en Dieu, ou même en faisant connaissance avec elle, c'est qu'on peu bien perdre un combat, mais pas la bataille, que notre Seigneur se fait même une gloire de nous relever de nos situations impossibles, ou sa gloire y apparait clairement.
Stéphane
Messages : 3917 Date d'inscription : 02/02/2009 Age : 67 Localisation : Tournai (Belgique)
Sujet: La Joie que Jésus donne Jeu 26 Mai - 11:18
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,9-11. À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.
La joie, bien sûr, la joie ! La joie de l'homme nouveau relevé des cendres de l'ancien ! La joie qui brille dans l'Hostie mais dont on ne peut que s'étonner. La joie qui apparaît, soudainement, d'avoir partagé ce dont on se sentait vide soi-même. La joie, étrange et merveilleuse, mais toujours fille de l'étonnement !
Tout ce que Jésus a déclaré à ses disciples sur la nécessité de demeurer en lui, dans son amour, a pour résultat final d'être comblé de joie. Et ce n'est la joie telle que nous la connaissons. Elle lui est supérieure tout autant que ciel est élevé au-dessus de la terre !
La première fois que je l'ai ressentie, cette joie, elle a jailli comme une source a jailli - d'une manière tout à fait impossible - du rocher que Moïse avait frappé de son bâton. Quant à moi, qui avais demandé une simple, une seule goutte d'eau au Seigneur, c'est une fontaine - d'une eau incroyablement pure et fraîche qui m'a submergé. Je me souviens comme hier des larmes de contrition que j'ai versées. J'ai désiré en mourir, je le voulais vraiment. Cependant, comme pour empêcher que je meure, mais afin de me persuader encore, les murs de ma chambre ont été envahis et pour ainsi dire tapissés d'une multitude sonore qui soupirait et exhalait : "Il y a plus de joie dans les cieux pour un seul qui se repent que pour cent justes qui n'ont pas besoin de repentir !"
J'ai appelé cette joie... tout d'abord : la Joie. Écrire le mot avec une majuscule s'imposait pour signifier une dimension différente de la joie simple. Mais ce n'était pas suffisant. Afin de mieux en rendre compte, j'ai écrit ensuite : la Joie, 'onde de pure énergie'. Mais n'était-ce pas plus claire de la nommer: 'Joie, onde d'énergie pure' ? C'était meilleur, mais je dus me contenter de cela, car les mots ne peuvent rendre compte de l'inexprimable.
Il m'a fallu deux jours avant rédiger le témoignage assez sobre que je destinais aux prêtres qui m'avaient connu comme enfant de chœur, mais ils m'ont lu sans me croire: un débile léger, sans doute... Peu importa, à la Joie qui m'emportait, cette incompréhension ecclésiastique ! Ellle comptait pour rien. Durant trois mois, la Joie me fit marcher pieds nus dans des sandales. Lorsque j'étais dans un jardin, ou un parc public, je les retirais car il me semblait que j'étais d'autant plus proche des Cieux parce que j'étais plus bas sur le sol. Je n'ai jamais su pourquoi, mais quand je suis déprimé, je me déchausse...
Le fait est que non seulement, je me sentais dans l'état d'un nouveau-né qui doit réapprendre à marcher, mais aussi que je désirais la mort. En effet, ce dimanche du mois d'août 1985, le désir de plonger dans la vie éternelle, dans le don éternel, dans le partage éternel, dans la joie éternelle, me brûlait comme sans doute il faisait brûler de désir l'âme des premiers chrétiens. Jusque-là, on n'avait jamais parlé que des Enfers, du Hadès, de la demeure des morts, d'un monde souterrain vraiment sombre dont il fallait pourtant franchir l'Achéron... et non du paradis, de la félicité parfaite, du temps aboli, de la résurrection et la vie, de la communion des saints, des mystères joyeux et des mystères glorieux, de la plénitude qui suffit à elle-même, de l'enfant dans la crèche, de ce Père qui attend son fils chaque jour, lui qui l'a renié en réclamant sa part de l'héritage ...
La Joie, je pourrais encore en dire beaucoup, mais je me retiens. Il n'est pas bon de jeter vos perles aux cochons, dit Jésus. Je ne vous prends pas pour des cochons, mais la prudence est de rigueur. Un psy pourrait bien vouloir me sauver !
Admin
Messages : 4609 Date d'inscription : 23/10/2008
Sujet: Re: 26 mai 2011 Jeudi Ven 27 Mai - 21:43
Tien parlant de joie, en voici une que j'ai eu cette semaine, une trouvaille:
Une joie que je ne pouvais contenir pour moi, une découverte que je devais partager , c'est à propos de la parabole de la vigne stérile*; j'avais particulièrement répété le chant de la parabole apprise lors de récitatifs, juste à plaisir, sans savoir pourquoi elle montait ainsi en moi. Puis tout à coup je me suis mise à penser à la vigne coupée, que si c'est comme lorsque l'on coupe un arbre, ce n'est pas la fin nécessairement pour Lui, mais l'ultime traitement choc, et parfois cela est pour lui l'occasion d'un grand renouveau, car il va se mettre à refaire des petites tiges sur son tronc coupé. Je ne sais pas si cela est pareil pour le figuier, mais pour ce qui est de mon petit aulne dans ma cour, j'étais bien désolé l'an dernier qu'on vienne le couper, mais cette année faudrait voir comme il repousse. J'aurais encore beaucoup à en redire en faisant le lien aussi avec la vigne sauvage de peuple élu. Le figuier coupé, n'est pas celui, maudit desséché jusque dans sa racine, et l'histoire ne dit pas non plus que le propriétaire aurait déraciné la plante, ni plus mis de produit pour la détruire, non le figuier coupé est encore l'œuvre ultime de sa miséricorde. Bien tien un peu comme la croix, et tout ce qu'on peut encore vivre qui lui ressemble, on peu bien penser que tout est perdu, puis tien soudain, renait le matin qui apporte vie.
* (vidéo du récitatif de la Parabole)
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Sujet: Re: 26 mai 2011 Jeudi
26 mai 2011 Jeudi
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